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STATISTIQUE DES
159
A.. - MINES DE HOUILLE 1. - BASSIN DE SAINT-ÉTIENNE
24. aS
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z
DATE
LIEU
dent,
- de lacetdent.
2
3
de
Foui-
NOMBRE
cri
d'ouvriers
5I
,.....,_-___....--_. Tués.
Blessés.
d,
5
, g zn sse.s. 6
153
GROUPE DE LA. LOIRE. Département de la Loire.
a.
Collenoir et La Cappe.
CAUSES DE L'ACCIDENT
2.. cs Tt "fi
t-t . e S. > n g .5.
o
Concessions de
ACCIDENTS DE GRISOU. 2.
....
Causes directes l'accumulation
de l'inflammalien
Causes indirectes.
8
9
10
de
du gaz.
7
du gaz.
OBSERVATIONS. Il
Tonnes 381
1840
2 Novembre.
Puits Vellerut.
297
32
113.262
dont Grande quelques uns Couches asphy-
liés,
Double impru4 Lampe de sûreté dence dans la' Ralentissement dont le bandon d'une général do l'aé- treillis avait lampe allumée rage , par suite un trou de dans un chantie d'un temps lourd inoccupé, et dans 2à3 et orageux. millimètres. l'arrêt du venuArrêt du ventalateur aérant ce lateur aérant un chantier
Indications générales.
L'aérage était naturel.
L'air entrait par le puits St-Étienne et sortait par le puits de l'Ile d'Elbe profond de k2O.. Le courant était peu actif et insuffisamment dirigé. Les chantiers en cul-de-sac étaient aérés par des ventilateurs à bras et par des gaines. L'aérage devait être prochainement amélioré par l'achèvement du fonçage du puits Frère-Jean, dont l'ouverture au jour était à 86'° au-dessus de l'orifice du puits de lite d'Elbe.
le repas des ou-
Circonstances de l'accident. Des ouvriers travaillaient dans un chantier en remonte donnant contre un accident. Ils s'absentèrent pour aller prendre leur repas. laissant une lampe Davy allumée, suspendue dans le chantier. A ce moment, le ventilateur qui aérait la remontée cessa de fonctionner. An bout de quelque temps une explosion se produisit. Trente-deux ouvriers périrent, la plupart fortement brûlés, quelques-uns asphyxiés, onze chevaux furent tués. Une épaisse colonne de fumée sortit aussitôt
vriers.
par le puits de I'lle-d'Elbe.
chantier en remonte pendant
L'explosion fut très Violente; elle envahit tous les travaux et fut ressentie au jour. Elle avait fait sauter toutes les portes d'aérage, et notamment celle qui fermait la partie inférieure de la
gaine du puits St-Étienne ; l'air avait passé dès lors de la gaine dans le puits même et toute la naine s'était trouvée privée de ventilation, ce qui a beaucoup retardé le sauvetage. 30 des victimes furent retrouvées mortes dans la mine, les deux autres moururent des suites de leurs brûlures.
Remarques particulières. Une lampe de sûreté a été retrouvée attachée au boisage du front d'avancement du chantier en cul-de-sac; le treillis de cette lampe présentait un trou rond de deux à trois millimètres d'ouverture, paraissant déterminé par un clou ; la partie supérieure était oxydée ainsi que le chapeau de cuivre.
Des poussières de coke étaient déposées sur les bois, dans la remontée et au voisinage ; les poussières de charbon ont dû jouer un rôle important dans cel accident. Un temps lourd et orageux régnait au dehors au moment de l'accident.
hiesures prises à. la suite de l'accident. L'administration a provoqué dans le bassin de la Loire, l'amélioration de l'aérage par l'imposition d'un parcours rationnel au courant d'air à l'aide de portes et de cloisons étanches, et la généralisation de l'emploi des lampes de sûreté à toutes les mines ou chantiers où pouvaient se produire des dégagements de grisou.
.
382
1845
7 Nonombre.
383
1842
27 fiou.t.
Puits Neuf.
s
_
I
220
87.220
4
_
7
Circons!ance3 de l'accident.
Explosion probablement occasionnée par une lampe de sûreté en
mauvais état?
Lampe
Brûlé.
de sûreté en mauvais état.
Couche Biltarde.
Puits Frèrea Jean.
7
»
216
1
Brûlé. ,
102.810
7
Lampe à feu n u.
Circonstances de l'accident.
Négligence eIt
gouverneur qui n'avait pas visité
un ouvrier, arrivant à son travail avec uneJampe à feu, dans un
un chantier en cul-de-sac aéré seulement par diffusion, occasionna une petite explosion de grisou. .
tt