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STATISTIQUE DES
MINES DE HOUILLE
A.
1. - BASSIN DE SAINT-ÉTIENNE
27. DATE
Concession
ACCIDENTS DE GRISOU. 2,
GROUPE DE LA LOIRE.
,- Département de la Loire. e (.ouzon (scelle). _
CAUSES DE L'ACCIDENT
NOMBRE
de
LIEU do
l'accident.
l'accident.
Tués.
Blessés.
2
3
l'accumulation du gaz.
4
5
8
9
Petite excavation produite par
à feu nu.
Causes directes
d'ouvriers
de
de l'infini/nation
du gaz.
OBSERVATIONS.
Causes
directes. 11
Tonnes 1845
33 Mars.
Puits StLazare. id.
1
16.960
Brûlé grièvement.
Lampe
un éboulement au toit d'un chantier.
Imprudence de
la victime,
qui
avait élevé sa
Circonstances de l'accident. Un ouvrier, ayant élevé sa lampe à feu nu dans une petite excavation produite parus éboulement au toit de son chantier, détermina l'inflammation du grisou qui s'y trouvait accumulé et fut brûlé grièvement.
lampe à leu an dans une excava-
tion au
toit
de
son chantier.
15.607
id.
25 Mars.
Couche Bûtarde. infé-
Brulé grièvement.
Niveau en percement dans une partie rejetée de
Un niveau de im de hauteur était poussé dans la couche Bâtarde Circonstances de l'accident. inférieure. Pour donner une longueur suffisante an front de taille, on avait amorcé , près de l'extrémité du niveau et dans un rejet de lalcouche, une petite galerie parallèle, ne comMuniquant avec la première que par un passage de 0'85 de hauteur. Us ouvrier, en pénétrant à plat ventre dans ce passage, sa lampe bleu nu en avant, détermina une inflammation de grisou qui le brûla fortement. La galerie amorcée se trouvait à 25" du courant d'air. Remarques particulières. L'inflammation ne s'est pas propagée dans la galerie principale. Le grisou n'avait pas encore apparu dans la région. Mesures prises à la suite de l'accident. A la suite de l'accident, le gouverneur reçut l'ordre de visiter les chantiers en cul-de-sac avec une lampe de sûreté, avant l'arrivée des ouvriers.
la couche et à 25"
du courant d'air.
rieure.
28.
Concession de (Instituée par décret
Puits 27 Octobre.
Descours
2
Brûlés légère-
ment.
21.325
Chantier en re-
monte aéré par un ventilateur à
Lampe
a. feu nu.
Imprudence de
la victime
qui,
pendant un temps
avant de travailler à feu nu, n'avait fait qu'in. complètement I visite du channe
trop court pour
avec une taupe
que le grisou fut
de sûreté.
bras. Mise en marche du ventilateur
complètement
chassé du chantier.
Saint-Jean de Bonnefond. du 23 Mai 1841). La deuxième couche du puits Descours dégageait un peu de grison. Les Indications générales. eusriers, en arrivant à leur travail, tournaient pendant quelques instants les ventilateurs à bras destinés à aérer leurs chantiers. Cette manoeuvre suffisait pour chasser le grisou et permettre de travailler à feu nu, après une visite préalable du chantier faite à la lampe de sûreté. Deux Ouvriers, en arrivant à leur chantier, unirent en marche leur Circonstances de l'accident. ventilateur ; quelques instants après,9'un d'eux s'avança avec sa lampe de siireté , pour examiner aile grisou avait été complètement entraîné. La visite faite, il revint vers son camarade, lui annonçant qu'ils pensaient commencer leur travail. A peine étaient-ils dans le chantier, munis de lampes ordinaires, qu'une faible explosion se produisit et les brilla légèrement. La visite avait été mal faite ; l'ouvrier était bien allé jusqu'au front Remarques particulières. de taille, mais n'avait examiné quota partie inférieure du chantier, qui avait une assez forte inclinaison. Son camarade, en allant au sommet du chantier avec sa lampe à feu nu, avait nais le feu à une petite quantité de gaz qui s'y était accumulé. Les tuyaux amenant l'air au chantier arrivaient jusqu'à 1 mètre du front de taille.