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206 ESSAIS EFFECTUÉS SUR UNE MACHINE CORLISS
AUX USINES DU CREUSOT.
fait usage. Généralement dans les essais on opère comme
il suit : on fait fonétiomier la machine pendant un certain temps ; puis, lorsqu'elle est arrivée à son régime normal, on commence les mesurages ; on observe, à ce moment, le niveau occupé par l'eau dans le tube indicateur de la chaudière. Mais cette observation est difficile à cause des mouvements continuels de la colonne liquide (*) ;
Appareils de production, et de jaugeage de la vapeur. C conduite de vapeur générale; S soupape de prise de vapeur ; A chaudière de locomotive affectée aux essais, et dans laquelle la tension de la vapeur pouvait être poussée à 8 kilog.; C, tuyau du souffleur pris sue'la conduite générale des ateliers;
E bâche d'alimentation contenant 1.500 litres et munie d'un
des erreurs importantes peuvent être ainsi commises dans le jaugeage de l'eau fournie à la machine. Au Creusot, on a fait usage, pour la période de mise en marche, de vapeur fournie par une conduite spéciale servant à l'alimentation des diverses machines des ateliers de construction. (Nous désignerons ultérieurement cette conduite sous le nom de conduite générale.) Lorsque la machine Corliss avait fonctionné pendant quelque temps avec la Vapeur de la conduite générale, qu'on avait réglé l'admission, qu'on avait obtenu enfin, au moyen du frein, une vitesse uniforme, on ouvrait brusquement la communication avec la chaudière d'essai, en
même temps qu'on fermait la soupape de la conduite générale. On avait préalablement, à la chaudière d'essai. l'eau étant au repos, relevé exactement le niveau du liquide dans le tube indicateur. L'essai fini, on alimentait pour ramener le liquide dans le tube à son niveau primitif. Le volume de l'eau fournie à la chaudière donnait alors très exactement, grâce à la disposition adoptée, la consommation de la machine.
La courte description suivante fera connaître l'ensemble de l'installation. (Voir Pl. IV, fig. 2.)
r) Ainsi on constatait au Creusot que pendant la marche, le
niveau de l'eau oscillait, à chaque coup de piston, de 40 a 15 millimètres dans le tube indicateur.
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tube indicateur placé à côté d'une échelle graduée; la hauteur est grande par rapport à la base, de manière à dimi-
nuer l'importance des erreurs de lecture sur l'échelle graduée;
E, deuxième bâche d'alimentation cloisonnée et munie d'un flotteur; les cloisons ont pour but d'empêcher l'agitation du liquide;
petit injecteur Giffard puisant l'eau dans la bâche E et
J
fonctionnant d'une manière continue; gros injecteur Giffard ne fonctionnent que par intermittence; C, conduite de vapeur allant de la chaudière à la machine; S, soupape de prise de vapeur; purgeur de la conduite. u J,
Machine Corliss.
donnant la pression et la température de la manomètre. . vapeur entre la soupape régulatrice et un thermomètre. obturateur d'admission; tuyau permettant, au besoin, d'alimenter l'enveloppe avec de la vapeur prise avant le passage par la soupape régulatrice; y purgeur automatique laissant écouler l'eau condensée dans l'enveloppe; réservoir recueillant cette eau; D condenseur ; E, bâche fournissant de l'eau pour le condenseur; elle est alimentée elle-même par de l'eau ayant 2 kilog. de pression; K compteur Kennedy, pour le jaugeage du volume d'eau envoyé au condenseur; robinets permettant, soit d'envoyer l'eau d'injection directement au condenseur, soit de la faire passer par le compteur Kennedy; (3
1112 thermomètres.