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222 ESSAIS EFFECTUÉS SUR UNE MACHINE CORLISS
deux injecteurs permettait d'arriver rapidement à ce résultat. On faisait écouler.l'eau de la bâche E dans la bâche Ei, jusqu'à ce que, dans cette dernière, le flotteur revint au point de départ. On lisait alors, sur l'échelle graduée de la bâche E, de combien le niveau de l'eau s'était abaissé, et on en déduisait le volume dépensé. Le calcul des diagrammes au planimètre Amsler permettait, étant connu le nombre de tours de la machine, d'obtenir le travail indiqué sur le piston. Les résultats fournis par les essais de rendement permettaient de calculer le travail effectif(*). On en déduisait alors le nombre de kilogrammes d'eau
Marche à condensation, sans enveloppe de vapeur, à différentes pressions, et avec différentes détentes. TRAVAIL en chevaux
ô a.
indiqué
CONSOMMATION
de vapeurLen kilogrammes --
par
effectif pendant cheval indiqué par l'essai.
sur le sur piston. l'arbre.
heure.
par
OBSERVATIONS.
cheval
effectif
ten
Pression effective moyenne à la chaudièle 1
6,775
GO
6,917 7,027 6,970
105 3
75
4
36
0,01 0,06 0,09 0,125
69 69
685 68,5
60,0 110,4 58,6 130,3 59,4 163,0 57,7 189,0
84,5 101,8 130,4 151,0
1.146 2.271 1.952 1.115
10,40 9,95 9,58 9,84
Pression effective moyenne à la chiudIère 6k,20. 5
120 100 90
8
55,5
indiqué, soit effectif.
9
50
Voici les résultats auxquels on est arrivé
E
e
7
sant usage ou non du condenseur et de l'enveloppe.
0g
7d,,
fournis par la chaudière par heure et par Cheval, soit 2° Résultats obtenus. - On a fait fonctionner la machine dans les conditions les plus diverses, en faisant varier les pressions de la vapeur, les admissions, en fai-
223
AUX USINES DU CREUSOT.
5,610 5,700 5,633 6,015 5,960
0,075 0,083 0.105 0,110 0,180
69
69,5 69 69 67,5
59,8 127,8 59.3 136,0 59,8 152,0 58,0 177,0 59,1 197,0
98,7 106,1 120,2 145,0 163,4
9,8
2.426 2.132 2.121 1.455 1.500
13,60 11,97
12,07 Vitesse peu constante.
9,14
12,29 12,11 11,73 10,81 11,00
9,13 8,54 8,08 8,22 8,43
12,58 11,09 9,97 9.82 10,01
9,21 8,66 8,40 8,50 8,85
13,40 11,62 10,63 10,64 10,92 12,18 12,32 13,40
9,42 9,30 8,90
Vitesse peu constante.
Pression eliective moyenne à la chaudière 41%50 12
91 90 15
13
75
11
31
15
70
10
II
4,250 3,925 4,300 4,100 4,300
0,059 0,090 0,155
71
0,2'27
70 69
0,250
70
70,5
58,3 86,5 59,5 116,2 59,0 151,8 58,3 174.0 59,2 188,2
62,0 89,5 123,0 145,8 158,5
1.200 1.488 1.535 1.790 820
Pression effective moyenne i la chaudière 3k,50. 10
3,165 3,440 3,370 3,360 3,348
80
17
111
18
54
19
55
20
85
21
08
22
125
0,060 0,095 0,150 0,210 0,290
71
71,5 70 70 69
76,6 60,7 58,8 95,6 60,4 121,8 58,8 142,0 59,4 167,7
52,8 1 71,2 96,1 124,4 135,8
826 1.105 1 891 1.086 1.360
Pression effective moyenne à la chaudière 2k,50.
(5) Ces calculs ont été faits, non d'après les formules approximatives que nous avons indiquées plus haut, mais par interpolation, les formules exactes n'ayant pu être établies que pour deux pressions de marche seulement (5 kilog. et 35,50).
23
20
2,33 2,44 2,55
0,182 0,130 0,567
2,23
admission pendant toute
la couse
66
60,3 107,0 61,1 162,7 61,0 183,7
80,3 134,2 154,0
1.387 1.876 1.462
9,15 10,17 11,30
64
60,0 184,5
161,7
987
16,05
70,5 67,5
18,33
Difficile de mainla pres-
tlir
sion a la chaudière.
Nota. - On n'a pas, aux pressions élevées, fait, pour ces essais et ceux qui seront indiqués plus loin, usage de grandes admissions, parce que le travail développé eût été trop considérable, et qu'on n'aurait pu, avec le frein, maintenir la vitesse moyenne de 60 tours par minute. Les pressions de 75,75, 65,25, 45,50, etc., indiquées dans ce tableau el les suivants, sont celles qu'on cherchait à obtenir à la chaudière. Mais des variations étaient inévitables, et la colonne 3
fait connaître quelles étaient, dans chaque essai, les pressions réelles dans le cylindre au début de l'admission.