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252 ESSAIS EFFECTUÉS SUR UNE MACHINE CORLISS
Nous ajouterons que l'admission, avec le type Corliss,
peut être d'autant plus grande que la vitesse est plus forte ; nous avons déjà précédemment mentionné ce fait, et en avons indiqué la cause. Nous n'y reviendrons pas. On a reconnu que les admissions maxima sont les suivantes :
manière à ce que la pression, au début de l'admission, fût de 4 kilogrammes environ. On a fait deux expériences similaires, en marchant avec ou sans enveloppe.
On a obtenu les résultats suivants Marche
Marche à 40 tours par minute. Id. à 60 id. id. Id. à 80 id. id.
Marche à 39 tours, Condensation à l'admission, 45 grammes Id.
à 83
id.
Id.
id.
23
id.
VIII.
INFLUENCE DE LA PRÉSENCE, DANS L'ENVELOPPE, DE VAPEUR PLUS CHAUDE QUE LA VAPEUR
ADMISE.
Pour étudier l'influence exercée par la présence, dans l'enveloppe, de vapeur plus chaude que la vapeur admise, on a opéré comme il suit La tension de la vapeur de la chaudière a été portée à 7 kilogrammes, on a alimenté l'enveloppe par le tuyau (voir Pl. IV), et on a, au moyen de la soupape de la machine, étranglé la vapeur arrivant dans le -cylindre, de la vitesse, sur une machine Compound, et qu'on a constaté que la vitesse avait une influence très importante sur la consomma: tion de vapeur.
Marche
sans enveloppe, avec enveloppe.
Admission maximum 50 p. 100 Id. id. 58 id. Id. id. 69 id.
Enfin, nous devons encore signaler un fait intéressant, c'est que les condensations, pendant l'admission, diminuent lorsque la vitesse du piston augmente. Ainsi les deux essais précités ont donné les condensations initiales ci-dessous
253
AUX USINES DU CREUSOT.
Pressions.
Début d'admission. Fin d'admission . .
Admission
Travail indiqué en chevaux. . . . Consommation par cheval indiqué et par heure.
30,79
1 ,95 57 p. 100 137,3
10,55
40,45
2 ,27 57 p.100 162,8 10,00
L'enveloppe aurait donc apporté une économie de O,55. Or, si on se reporte au diagramme n° 3, Pl. V, on voit que pour les pressions comprises entre 4k,50 et 2k,50,
l'économie procurée par l'enveloppe devient très faible, lorsque l'admission est grande, et qu'elle est assurément inférieure à 0',55 lorsque l'admission est de 57 p. 100. Par suite, il y aurait avantage à introduire, dans l'enveloppe, de la vapeur plus chaude que celle admise dans le cylindre.
IX.
DIGRESSION SUR LA COMPRESSION DE LA VAPEUR.
Nous devons encore, avant de terminer ce mémoire, revenir sur la compression de la vapeur dans les espaces nuisibles.
M. Zeuner a fait remarquer que l'examen de la courbe de compression, relevée par l'indicateur, permettrait de savoir si de l'eau était mélangée en proportions notables avec la vapeur (*). (*) Revue universelle des mines, janvier 1882.