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STATISTIQUE DES CAISSES DE SECOURS
POUR LES MINEURS.
et en chauffage ; quelques-unes leur assurent le service médical gratuit, et un assez grand nombre donnent des subventions pour les écoles. Les caisses de secours sont généralement administrées par un conseil dans la composition duquel entrent à la fois des employés de la compagnie et des ouvriers ; presque toujours ceux-ci sont en majorité.
L'engagement de chaque compagnie relatif à la subvention à fournir est pris pour vingt ans, et subsiste même en cas d'épuisement de la mine. En cas de liquidation ou de déconfiture d'une des compagnies dans cette période de 20 ans, le déficit, s'il y en a un, est supporté par les
Six compagnies houillères, celles des mines de la Loire, des houillères de Saint-Étienne, des houillères de Mentrambert, de Beaubrun, de la Péronnière et de Villebceuf, ont formé une institution spéciale, sous le nom de caisse cen
Il convient de citer comme digne de remarque, la me-
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autres. La caisse centrale a commencé à fonctionner en 1867.
sure prise par deux petites compagnies du bassin de Rive-de-Gier, celles de Crozagaque et du Mouillon. Trop
travail dépasse la durée d'une année ; 2° à payer la pension des veuves et des enfants d'ouvriers morts par accidents, 3° à servir des pensions de retraite aux ouvriers
peu importantes pour former des caisses de secours présentant quelque garantie de sécurité, elles se sont adressées à une compagnie d'assurances « la Préservatrice » qui, moyennant un versement de 2 p. 100 sur les salaires, garantit le paiement des secours aux ouvriers blessés et à leurs familles, dans les conditions ci-
qui ont atteint 55 ans d'âge, et qui ont plus de 30 ans
après :
de service dans une ou plusieurs des mines adhérentes 4° à servir la pension aux veuves des ouvriers retraités.
L'ouvrier blessé reçoit 1,50 par jour pendant les trois premiers mois, et 0f,75 depuis le quatre-vingt-dixième jour jusqu'à la guérison complète. En cas d'incapacité permanente de travail professionnel, le taux de la rente viagère est porté à 200 francs, et à 300 francs en cas d'in capacité permanente et absolue. La compagnie d'assurances garantit en outre aux blessés les soins médicaux et les médicaments. En cas de mort par accident, la même compagnie paie à la veuve ou aux enfants mineurs un capital de 1.000 francs. Enfin elle prend à sa charge toutes les indemnités que la compagnie des mines pourrait être judiciairement condamnée à payer à des blessés, àdes veuves ou à des orphelins. Après avoir totalisé les différents nombres inscrits dans les réponses des exploitants, pour le département de la Loire, chiffres qui, sous une forme différente, figurent plus loin dans les tableaux synoptiques relatifs à
traie; elle est destinée : 1° à assurer le service de secours pour les ouvriers blessés, lorsque l'incapacité de
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Cette caisse distribue en outre des secours extraordinaires à la veuve qui perd un fils unique qui la soutenait, aux orphelins de moins de 12 ans élevés par un parent
qui est tué ou qui est mort de ses blessures, au père de l'ouvrier mort, s'il est incapable de pourvoir à son existence et n'a pas d'autre enfant pour le soutenir. Les recettes de la caisse centrale sont formées par les subventions que chaque compagnie adhérente doit fournir dans la proportion des secours et pensions provenant de son chef, en y ajoutant un quart en sus destiné à former un fonds de garantie, en rentes sur l'État ou en obligations. Elle est administrée par un conseil, composé par
moitié d'ouvriers élus par leurs camarades et de délégués des exploitants, choisis parmi les directeurs, administrateurs et employés supérieurs.
