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STATISTIQUE DES CAISSES DE SECOURS
POUR LES MINEURS.
font grand honneur à la compagnie Schneider qui a déboursé, en 1882, 12.534%75 sous forme de pensions et de secours proprement dits, et 21.053',81 relatifs à certains frais que supportent habituellement les caisses de
forme ou sous une autre, à raison de 39%30 par sociétaire. La compagnie entretient pour ses ouvriers un hôpital, une école de garçons avec 233 élèves, une école de filles qui en compte 306, un ouvroir où travaillent plus de 30 jeunes
un total de 93.292%31 pour un personnel ouvrier de
Une société coopérative de consommation a été établie en 1869, au capital de 100.000 francs souscrit et versé
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prévoyance. Si l'on ajoute à ces deux nombres les 59.703%75 versés à la caisse des retraites, on arrive à
1.345 individus, soit 69%34 par personne. Dans l'Allier, les exploitants de Commentry donnent à chaque ouvrier blessé 0%50 par journée perdue, 0%25 pour la femme, 0%10 pour chacun des enfants de moins
de 13 ans. Des secours sont accordés aux ouvriers nécessiteux. Des pensions, variant de 15 à 50 francs par mois, sont servies aux parents d'ouvriers morts par accident. Des pensions de retraite de 15 à 20 francs par mois sont données aux invalides. La compagnie pourvoit à l'instruction des enfants. Ces différentes charges ont entraîné, en 1882, une dépense totale de 94.347%85 pour 1.644 ouvriers, soit 57%39 par tête.
D'après le même ingénieur, dans les autres mines de l'Allier, dans celles du Puy-de-Dôme, de la Haute-Loire et du Cantal, la coopération des exploitants et des ouvriers pour l'alimentation des caisses de secours est le mode le plus répandu. Les ouvriers subissent une retenue de 2 ou 2,5 p. 100; et les exploitants apportent un complément de fonds, variable comme les besoins dans certaines mines, déterminé d'avance dans les autres, et alors en relation directe avec la contribution des ouvriers.
Bézenet, on retient aux ouvriers 2,50 p. 100 du salaire. La caisse a été dotée à l'origine d'une somme de 15.000 francs ; elle est subventionnée par la compagnie dans une assez large mesure puisque, pour 33.000%65 versés par 1.413 sociétaires, les exploitants ont donné 19.195%75, et que 55.540%25 ont été distribués sous une
par 416 ouvriers et employés. Il a été vendu, en 1882, pour 574.907%16 de marchandises, les actionnaires ont reçu 10 p. 100 d'intérèt et de dividendes. Dans l'Aveyron et dans le Tarn, les ouvriers des principales exploitations sont constitués en sociétés de secours mutuels, alimentant leur caisse avec une retenue de 2 1/2 à 3 p. 100 sur les salaires. C'est le cas aux mines de Decazeville, à celles de la régie d'Aubin, aux mines de Carmaux.
Les statuts ne prévoient aucune contribution à la
caisse de la part des exploitants. Ceux de la société de secours mutuels de Carmaux contiennent une disposition particulière, bonne à signaler. La caisse perçoit une retenue égale au montant d'une journée de travail pour tout ouvrier admis pour la première fois dans la mine, ou y rentrant après en être sorti.
La société nouvelle des houillères et fonderies de l'Aveyron se distingue par la large subvention dont elle gratifie la caisse de secours mutuels. Entre autres mesures philanthropiques, elle entretient pour les ouvriers des mines et des usines de Decazeville un hôpital de soixante-cinq lits qui lui appartient, ainsi qu'une pharmacie : le nombreux personnel qui y est employé
est entièrement à sa charge. Elle subvient aussi à des Pensions de retraite basées sur le salaire des six dernières années et accordées après cinquante-cinq ans d'âge et trente ans de service.