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EXTRACTION DES MÉTAUX PRÉCIEUX
DANS LE HARTZ.
La coupellation faite sur 10 tonnes de plomb d'oeuvre donne Litharges marchandes. Litharges à revivifier
4 à 6T 41,5 à 3T,5
Abs trichs
'200 à 500K
Débris de coupelle Argent brut
pellé directement. Mais, au commencement de ce siècle, on introduisit le procédé de Pattinson, qui, bien que réa-
lisant déjà un progrès notable, fut rapidement détrôné par celui de Parkes, ou l'enrichissement par le zinc. C'est
celui-ci qu'on emploie aujourd'hui à Lautenthal et à
2T 43T
Altenau.
Les litharges marchandes se distinguent par leur grande cristallinité, tandis que les autres, d'apparence conglomérée, se vendent mal. On cherche, bien entendu, à produire la plus grande quantité possible des premières on y arrive en ne coupellant pas trop chaud, et en refroidissant brusquement la litharge, à mesure qu'elle s'écoule. Les abstrichs sont fondus dans des fours à cuve pour plomb antimonial. Les litharges conglomérées sont fondues, également pour plomb marchand, dans des fours à cuve ; ce sont des fours à 2 tuyères ,. chauffés au coke, soufflés à 2° de pression. On ajoute de temps à autre des scories basiques pour saturer la silice apportée par les cendres
du combustible. En 24 heures, on passe 10 tonnes de litharge et 2 tonnes de coke.
IV ENRICHISSEMENT DU PLOMB PAUVRE A LAUTENTHAL ET ALTENAU.
Généralités. Le plomb d'ceuvre obtenu, dans les usines du Haut-
Harz, par la fusion de la galène argentifère avec le - fondant ferreux, contient en moyenne 0,45 p. 100 d'anti-
moine, 0,003 p. '100 de fer, 0,285 p. 100 de cuivre et 0,15 p. 100 d'argent. Pendant bien longtemps il fut cou-
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Le principe du traitement est le suivant : lorsqu'on introduit du zinc dans du plomb argentifère fondu, on obtient un alliage triple de zinc, plomb, argent, qui se sépare en écumes à la surface du bain métallique, et, d'autre part, du plomb ne contenant plus d'argent, mais rendu impur par son alliage avec le zinc en excès. Cette réaction, observée pour la première fois en 1842, resta longtemps sans application, à cause des pertes en argent et de la difficulté de séparer le zinc introduit soit dans le
plomb pauvre, soit dans le plomb riche. Parkes avait proposé d'éliminer le zinc de l'alliage triple en le distillant dans des cornues de fonte. On avait ainsi l'avantage de récupérer une grande partie du zinc ; mais la méthode avait l'inconvénient, commun à tous les procédés de la métallurgie du zinc, d'entraîner une forte dépense de cor, nues et de combustibles. Ailleurs, on fondait l'alliage triple avec des scories de puddlage dans des fours à cuve, à faible température et faible pression. Le zinc était scorifie, et il restait du plomb
argentifère. Ce procédé, connu sous le nom de procédé de Mach, est encore employé à Tarnoevitz. On ne peut éviter, dans ce traitement, qu'une partie de l'argent ne passe aussi dans la scorie. Celle-ci ne doit donc pas être rejetée, mais il faut la traiter de nouveau, ce qui est difficile et coûteux, à cause de la présence du zinc. D'ailleurs, ce métal est entièrement perdu dans les .scories, sauf la petite quantité qu'on retrouve dans les fumées de condensation.
Quant au traitement du plomb appauvri, les difficultés