Annales des Mines (1884, série 8, volume 6) [Image 227]

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EXTRACTION DES MÉTAUX PRÉCIEUX

DANS LE IIARTZ.

liquide sur le zinc et enlèvent ainsi le cuivre précipité à la surface. Le zinc est jeté en plaques, de manière à offrir au liquide une vaste surface de contact. Pendant le -traitement, le cylindre est clos de manière à éviter les pertes en ammoniaque. Il se dégage de l'hydrogène en quantité assez grande pour qu'il faille prendre quelques précautions, afin d'éviter les explosions. J'ai dit comment on pouvait ralentir ce dégagement par l'addition d'un peu de carbonate basique de zinc. La précipitation est terminée en 6 heures. On retire le cuivre précipité tous les mois ; on le lave, puis on le traite à la vapeur d'eau qui enlève les dernières traces d'ammoniaque. L'eau de lavage cuivreuse repusse à la cuve de précipitation. La vapeur d'eau est dirigée dans le vase à distillation, et de

des gaz, du liquide qui reste après la distillation et du résidu solide de carbonate basique ; pour l'accès et le

pour les prises d'essai. Il est égadégagement de

lement muni d'un agitateur, et d'une soupape de sû-

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là dans le condensateur, de sorte qu'on ne perd pas d'ammoniaque. La dissolution ammoniacale, débarrassée du cuivre, se rend dans le vase à distillation dans lequel a lieu la sépa-

ration du carbonate d'ammoniaque et de l'oxyde de zinc.

D. Distillation de la solution ammoniacale de zinc don-

nant du carbonate basique de zinc et régénérant le

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reté.

Le tuyau abducteur des gaz débouche dans le déphlegmateur, cylindre horizontal en fer forgé, où l'ammoniaque et l'acide carbonique se séparent de la vapeur d'eau. Ce cylindre est plongé dans une cuve pleine d'eau dont la température est maintenue entre 60 et 70°. Il est en communication par un tube avec le premier conden-

sateur où se rendent les gaz non condensés dans le déphlegmateur.

Les condensateurs, au nombre de deux, sont en fer forgé, et réunis de manière que les gaz qui ont échappé à la condensation dans l'un aillent dans l'autre : ils sont pourvus d'un serpentin intérieur à circulation d'eau froide.

L'eau est envoyée par une pompe à vapeur dans un réservoir surmontant le condensateur, et de là dans le serpentin. Le second condensateur est réuni à un système de 3 flacons de Woolf, dans lesquels restent les dernières traces d'ammoniaque. S'il en échappe du dernier flacon, on la retient par de l'acide sulfurique, où

carbonate d'ammoniaque.

viennent barboter les gaz avant leur sortie définitive. La tension de la vapeur employée est 5 atmosphères.

Les appareils essentiels sont le distillateur, le déphleg-

Elle arrive par un tuyau à la partie inférieure du cône qui termine en bas le distillateur. D'abord elle se condense avec un bruit violent, et elle augmente le volume du liquide, mais bientôt celui-ci entre en ébullition ;

mateur, les condensateurs, les flacons de Woolf et le générateur à vapeur. Le distillateur a la forme d'un cylindre vertical, terminé en bas par un cône : il doit recevoir la liqueur ammoniacale provenant de la cuve à précipitation, et en

outre la totalité de l'eau de condensation de la vapeur d'eau employée pour la distillation. Le cylindre est pourvu des orifices nécessaires pour l'introduction de la dissolu-

tion ammoniacale et de la vapeur d'eau, pour la sortie

l'acide carbonique et l'ammoniaque forment des écumes abondantes et se dégagent, ainsi que la vapeur d'eau : le tout se rend dans le déphlegmateur et le condensateur,

l'eau se condense en majeure partie dans le premier, tandis que l'ammoniaque et l'acide carbonique se dissolvent dans l'eau du second. En maintenant le déphlegmaTome VI, 1884.