Annales des Mines (1884, série 8, volume 6) [Image 257]

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TRAITEMENT DES MINERAIS D'OR A ZALATHNA. 485 484 TRAITEMENT DES MINERAIS D'OR A ZALATHNA.

dirige la circulation du liquide dans ces canaux et les

OU par une roue hydraulique, et fous sur lui, de sorte

suivants au moyen de petites vannes. On fait passer la dissolution d'un vase dans l'autre au moyen du petit appareil exiiy (fig. 15) (Schbpfsegment)

qu'ils ne sont entraînés et par suite n'entraînent par adhérence les cylindres correspondants, que lorsque les manchons d'embrayage m (fig. 13) sont en prise, et qu'on

peut obtenir à volonté la rotation d'un cylindre quelconque, ou le laisser en repos. Les galets situés de l'autre côté ont des axes indépendants. Voici comment fonctionne l'appareil on a reconnu qu'il était suffisant de laisser la dissolution de cuivre en

tcontact avec le fer pendant 2 heures. Je suppose que 5 soit en repos ; on le vide pour le nettoyer après 2 heures de marche ; le fer qu'on y avait introduit a été totalement consommé A ce moment, I a fonctionné pendant 1 heure et demie, 2 pendant 1 heure 3 pendant une demi-heure, et on vient d'introduire du fer dans 4. On amène la dissolution de cuivre dans 1 d'une manière continue ; elle passe également d'une manière continue

de 1 dans 2, puis dans 3, puis dans 4. Elle sort de 4 épuisée, et est envoyée dans un bassin où' on la rassemble et où se dépose le cuivre pré-cipité qu'elle entraîne en suspension. Après une demi-heure, le fer contenu dans 1 sera totalement dissout ; on arrêtera, pour nettoyer et- réintroduire du fer et on mettra 5 en mouvement; on voit que

2, 3, 4, 5 se comporteront alors comme 1, 2, 3, 4 pendant la demi-heure précédente . On continuera pendant la demi-heure suivante avec 3, 4, 5 et 1 et ainsi de suite. On aura toujours 4 appareils en mouvement, pendant qu'on nettoiera le cinquième et qu'on y introduira du fer. La dissolution fraîche arrivera dans l'appareil qui con-

tient le moins de fer et passera en dernier lieu dans celui'qui en contient le plus. Un conduit A (fig. 11) amène la dissolution fraîche, et

des conduits transversaux t permettent de l'introduire par l'ouverture 0 dans le vase où elle doit arriver. On

qui est entraîné par le vase auquel il est relié dans son mouvement de rotation ; le liquide débouche par les ouvertures cf. et y dans le canal R qui va au vase suivant. Pour les deux vases extrêmes, le conduit R est remplacé par les deux conduits t, t correspondants, et par le canal B qui les réunit. La dissolution épuisée est amenée du vase d'où elle sort par le conduit t de ce vase, dans le conduit C.

Les vases sont munis, pour le nettoyage, d'une ouverture E, qui permet de faire écouler leur contenu dans un récipient placé en F, dans de petites fosses ménagées à cet effet. Les conduits R sont mobiles pour faciliter cette opération ; ils reposent sur des supports f. Le plan général de l'appareil (fig. 11) le représente au moment où on vide le 40 vase ; les vases 5, 1, 2, 3 contiennent des proportions décroissantes de fer. La dissolution fraîche arrive par les conduits A, t4, 115 dans le 50 vase,

et passe successivement dans les autres par les conduits t5, B, b, R R2, R3, puis elle sort définitivement par les conduits t3 et C. On obtient avec cet appareil de très bons résultats au point de vue de la consommation du fer (*).

C. Produits accessoires. La fabrication des produits accessoires constitue un des principaux avantages de la nouvelle méthode de traitement. (*) On a réduit aujourd'hui cet appareil, en ne conservant qu'un seul des cinq cylindres.