Annales des Mines (1885, série 8, volume 7) [Image 164]

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GÉOLOGIE GÉNÉRALE ET MINES DE DIAMANTS

daims, fit adopter le système d'extraction, encore employé aujourd'hui, par tubs roulant sur des câbles en fil

DE L'AFRIQUE DU SUD.

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à laver furent agrandies, perfectionnées et mues par la

période a surtout été caractérisée par les grands éboulements de reef de Kimberley, le ralentissement considérable de la production en diamants de cette mine, et la reprise ainsi que la mise en exploitation à nouveau des trois mines qui avaient été abandonnées, un peu trop à la légère, depuis la découverte de Kimber-

vapeur.

ley.

de fer avec l'emploi de machines à vapeur comme moteur. Les voies ferrées pour le transport des minerais et du reef auxfloors furent forcément développées ; les machines

C'est pendant cette période que furent entrepris les premiers travaux souterrains d'ensemble. MM. Baring - Gould et Atkins foncèrent, tant pour l'extraction du ree f que du blue- ground , un puits de 90 mètres de profondeur à une distance de 120 mètres du bord de la mine Deux tunnels partant du puits, à des niveaux différents, allèrent dans la mine même chercher le minerai et le reef. La propriété minière se concentra de plus en plus, pendant cette période, entre des mains de moins en moins nombreuses. A la fin de la période, certaines asso-

En janvier 1880, la Compagnie française fut créée par l'amalgamation des claims de plusieurs grands propriétaires de mines de Kimberley. Cette compagnie possédait

alors plus du quart des daims enregistrés de la mine, et son but était d'amalgamer peu à peu autour d'elle toute la mine de Kimberley, pour former une compagnie unique d'exploitation. Les autres propriétaires de la mine de Kimberley, qui luttaient depuis plusieurs années avec peu de succès contre les difficultés croissantes de l'ex-

ploitation, se groupèrent alors eux aussi entre eux et formèrent un certain nombre de compagnies locales qui

ciations ne possédaient pas moins de 20 claims et le nombre des propriétaires ne dépassait pas 100. Au commencement de la troisième période, les bons

se partagèrent la mine. Au commencement de 1881, tout ce qui pouvait avoir une valeur quelconque dans la mine de Kimberley avait été mis en compagnies par

daims pouvaient être obtenus au prix. de 60.000 francs, et à la fin de cette même période les meilleurs daims pouvaient être obtenus au prix de 125.000 francs.

actions et émis dans le public. Les compagnies anonymes ainsi formées étaient au nombre de quinze et leur

capital nominal d'émission atteignait £ 3.000.000 ou 75.000.000 francs.

E. Quatrième phase d'exploitation de la mine de Kimberley et reprise de l'exploitation des mines de de Beers , Bull-

La quatrième période qu'a fontein et Dutoit' s Pan. traversée l'industrie dinière de Kimberley, et qui, commencée en 1880, est sur le point de se terminer actuellement, a été surtout caractérisée par la création des compagnies d'exploitation, presque toutes locales, par les exagérations de la spéculation et la crise qui en a été

le résultat. Au point de vue du travail proprement dit, cette

L'on avait cru ou espéré que les difficultés de l'exploitation allaient pour ainsi dire être résolues par le seul fait de la création des compagnies ; aussi aucun capital nouveau, aucun fonds de roulement, n'avaient été appelés, et sous l'empire d'une imprévoyance étrange

et d'une ignorance complète des conditions réelles de 40.000 ou la mine, l'engouement portait jusqu'à 1.000.000 francs les rares daims de bonne qualité qui étaient restés libres. Les actions des compagnies de mines, en quelques mois, triplaient et quadruplaient de