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GÉOLOGIE GÉNÉRALE ET MINES DE DIAMANTS
DE L'AFRIQUE DU SUD.
Cette exploitation souterraine se fera par chambres et piliers ; l'emploi du boisage sera presque impossible par
sert de piliers de soutènement et empêche les chutes de
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suite de la grande rareté et de la cherté du bois dans toute l'Afrique du Sud, mais l'on pourra peut-être utiliser avec profit les énormes dépôts de reef pour le remblayage.
G. Exploitation clans les mines de de Beers, Dutoit's L'exploitation dans les mines de Pan et Bultfontein.
de Beers, Dutoit's Pan et Bultfontein est basée exactement sur les mêmes principes que celle de Kimberley ; seulement l'absence presque complète jusqu'à présent de chutes de reef, et les dimensions beaucoup plus considérables des blocs possédés par les compagnies dans ces trois mines, facilitent beaucoup l'exploitation et la rendent par cela même beaucoup moins onéreuse. L'extraction, sauf pour la Victoria C° de de Beers, qui
possède un puits, a toujours lieu par le système aérien des tubs. Les installations des compagnies des trois mines de de
Beers, Dutoit's Pan et Bultfontein sont beaucoup plus récentes que celles de Kimberley, puisqu'elles datent toutes de la reprise de 1881; elles sont, par suite, généralement mieux disposées, mieux situées , mieux groupées et plus perfectionnées. Les chutes de reef ont été évitées jusqu'à présent et peuvent l'être encore pendant très longtemps, grâce à l'abandon qu'ont fait les compagnies voisines du reel d'une ou de deux lignes de daims le long de ce reef. Le bhie ground, en effet, quoique très tendre, forme une roche très compacte et qui résiste en masse infiniment mieux que le reef à l'action des agents atmosphériques. Une paroi verticale de bine ground peut se maintenir pendant plusieurs années sans trop se détériorer. De plus, le bine ground laissé ainsi le long du reef
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se produire.
H. Accidents de mines. Malgré les éboulements du reef, les chutes de blue ground, l'emploi et la manipulation journalière d'une quantité énorme de dynamite, les accidents sont relativement peu nombreux dans les mines de diamants. Le tableau suivant résume, pour 1883, le nombre d'accidents NOMBRE
NOMS DES MINES,
Kimberley De Beers Dutoit's Pan Bultfontein.
Total ou moyenne.
TUÉS
p. 1.000.
p. 1.000.
54
21
24,0 26,6 8,4 11,7
6,1 6,6 0,93 7,4
129
17,5
5,33
29 25
. .
TUES ET BLESSES
d'accidents.
K. Vol des diamants et re'pression du vol. Le vol est, sur les mines de diamants, une question capitale. Dans le
travail et la manipulation du minerai, dans les mines et sur les floors, les fragments de bine ground se brisent ou se séparent presque toujours au point où se trouve un diamant de grande dimension. Toutes les grosses pierres sont ainsi trouvées au piquage (picking), et une grande partie d'entre elles est dérobée par les nègres et même par les surveillants blancs. Le diamant ainsi volé est généralement vendu à des gens qui font profession apparente de vendre de l'eaude-vie et des liqueurs fortes aux nègres (canteen keepers).
Le prix obtenu par les nègres dans ces conditions n'est toujours qu'une minime partie de la valeur réelle de la pierre volée. Les cantee2z keepers repassent le produit de leurs achats à des négociants en diamants de Kimberley, qui introduisent les pierres volées dans la circulation régulière. Tome VII, 1885.