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GISEMENTS DE PHOSPHATE DE CHAUX
montre 'avec le faciès calcaire et augmente en nombre à mesure qu'il devient plus accentué. En même temps apparaît aussi un groupe qui faisait complètement défaut à Saint-Amand, à ce niveau : les
brachiopodes, si abondants dans le lias inférieur, et à la base du lias moyen, n'existaient pas, nous l'avons remarqué, dans le sous-étage supérieur. Nous les retrouvons avec le faciès calcaire : sur la rive droite de la vallée de l'Arnon, vis-à-vis de son confluent avec le Portefeuille, la localité de la Preugne offre déjà un certain nombre d'espèces Ter. cornuta, Ter. guadrificla, Ter. Moorei, Ter. resupinata. Plus à l'ouest, nous verrons les brachiopodes augmenter en espèces et en
nombre d'individus. Nous avons donc, ici encore, un exemple frappant des
relations qui existent entre le faciès et la faune. Bien à l'est de la région dont nous nous occupons, dans la vallée de l'Yonne, nous avons observé le calcaire supérieur du lias moyen, complètement semblable à celui des envi-
rons de la Châtre et d'Argenton et possédant une faune identique. En poursuivant vers l'ouest, on constate que les diffé-
rences signalées vont en s'accentuant et qu'en même temps, l'épaisseur des couches diminue d'une manière sensible.
.Dans la 'vallée de l'Indre, on rencontre, au sud de La' Châtre, l'étage rhétien fossilifère, et au-dessous le trias, déjà bien réduit, avec une nappe de quartz calcédonieux renfermant de la galène, de la baryte, de la pyrite, etc. Au-dessus, le calcaire infra-liasique, dont l'épaisseur est peu considérable, se relie intimement aux calcaires de la base du lias inférieur : la lumachelle à O. irregularis a disparu. La zone supérieure du sinémurien est restée argileuse et les brachiopodes continuent à y pulluler. La
DU CENTRE DE LA FRANCE.
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Ter, cor surtout s'y trouve en très grande quantité avec les formes les plus variées. Avec elle, on recueille la T. perforata, la T. subpunctata, mais en moindre abondance, la Spiri ferinaWalcotti et les Bel. acutus et brevis.
Les ammonites y sont rares et toujours de grandes dimensions. Les fossiles pyriteux de la zone à Am. raricostalus font complètement défaut dans la vallée de l'Indre. A la partie supérieure des bancs argileux, apparaissent quelques nouveaux brachiopodes, la T. indentctta, T. nuznismalis (type) et le Spiriferina pin guis, cette dernière excessivement abondante. En même temps, les bélemniteg deviennent plus nombreuses : la présence des B. Bru guieri et umbilicatus indique, avec celle des fos-
siles précédents, que nous entrons dans le lias moyen au .sommet de ces assises, ces céphalopodes forment un lit de quelques centimètres d'épaisseur, qui en est absoment pétri ; cet ensemble peut donc être assimilé aux assises à bélemnites et à brachiopodes du bois de Trousse. Le lias moyen à ammonites repose sur le lit à bélemnites ; le sous-étage inférieur présente ici un changement très marqué : de Saint-Amand à la vallée de l'Indre, les fossiles sont à l'état pyriteux, tandis qu'a l'ouest, ils sont à l'état de phosphate de chaux et mélangés à des nodules de même substance : leur épaisseur totale est réduite à quelques mètres.
Les ammonites y sont encore très nombreuses, mais les espèces ne sont plus les mêmes qu'a Saint-Amand et la proportion des individus également différente ; il est à peu près impossible, en outre, de vérifier si elles sont
distribuées dans le sens vertical, par zones bien tranchées; les diverses espèces, si communes aux Cottards, deviennent très rares ou même disparaissent ; nous avons encore trouvé l' Am. Jamesoni, Am. ibex, Am. liezzlegi, Am. bipunctatus, Am. fimbriatus, mais, par contre, nous