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GISEMENTS DE PHOSPHATE DE CHAUX
DU CENTRE DE LA FRANCE.
Le lias se termine par un ensemble de calcaires bruns ou rougeâtres, caverneux, dolomitiques, qui offrent par
Gisements de l'Indre.
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places quelques fossiles, mais ce sont seulement des lamellibranches , qui précisent assez mal leur niveau géologique : on y trouve des formes assez voisines de celles de l'étage hettangien qui peuvent aussi appartenir au sinémurien, ainsi que nous l'avons montré pour les environs de Saint-Amand. La position de ces assises indique, d'ailleurs suffisamment, qu'elles repli. sentent à la fois les deux étages précédents ; elles ont, en
outre, la plus grande analogie avec les calcaires que nous avons observés à la base du lias, à l'ouest de la
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Nous venons de voir que les nodules phosphatés de la base du lias moyen apparaissent au nord de La Châtre et se suivent d'une manière continue vers l'ouest jusqu'au sud d'Argenton : de ce côté, ils dépassent la vallée de la Creuse et se retrouvent encore vers la route de Limoges, mais bien atténués ; un peu plus loin ils disparaissent. Leur exploitation a commencé d'abord sur le territoire des communes de Celon, Bazaiges, Geai-amont et Mali-
cornay et a été poursuivie tout dernièrement dans la
vallée de la Creuse. Certains bancs de cet ensemble sont
direction de Neuvy-Saint-Sépulchre.
formés par un calcaire très compacte, à cassure con. choïde, désigné-dans le pays sous le nom de caillebo.
Nous avons indiqué, dans la coupe du lias , entre Neuvy et Argenton, leur position exacte dans la série
tine. Près de Saint-Maixent, nous trouvons un faciès un peu différent : les argiles bleues du lias supérieur renferment les fossiles de la zone à Am. toarcensis à l'état pyri.
des assises.
teux ; mais, plus haut, apparaissent des bancs calcaires alternant avec les argiles. Les fossiles passent alors à l'état calcaire; l'aspect brillant de leur surface et leur couleur gris jaunâtre nous ont fait soupçonner qu'ils
Ces modules se trouvent, comme dans les gisements de Germigny (Cher), soit en place, soit à l'état remanié. Une des exploitations les plus intéressantes est celle des Ballerais, commune de Malicornay, où le gisement occupe le sommet d'une petite colline au sud de la route d'Argenton à Neuvy. -
effet, une teneur de 13 p. 100 en phosphate. Il est intéressant de voir qu'ici encore le niveau
Les plateaux sont couverts, dans cette région, par un dépôt tout particulier dont il est difficile de fixer l'âge il se compose, à la partie supérieure, de graviers secs, sur une épaisseur de 1',60 à 2-mètres, et au-dessous de 13'12,70 à 0',80 d'argile très grasse, gris jaunâtre. Le gra-
phosphaté passe latéralement à une couche ferrup neuse : sur les bords de la Loire on retrouve, en effet,
vier supérieur déborde l'argile et s'étale sur le pente, soit qu'il ait été entraîné et remanié par les eaux plu-
dans cette même position, un calcaire à oolithes
viales, soit qu'il y ait indépendance des deux formations. Les tranchées des travaux montrent les nodules phos-
étaient peut-être phosphatés : l'analyse d'un module, que nous avons recueilli avec ces ammonites , a donné, en
ferrugi.
neu ses, qui pendant longtemps a été exploité, de Gimo-uille, comme minerai de fer.
près
phatés dans des marnes argileuses alternant avec des lits de rognons calcaires dont la surface est très irrégulière et bosselée ; ils sont surtout abondants dans le banc marneux supérieur, auquel succèdent la couche à bélem-