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THÉORIE CELLULAIRE
DES PROPRIÉTÉS DE L'ACIER.
s'efforce pratiquement d'amener l'acier par des opérations convenablement. dirigées.
dans laquelle nous ferons entrer ensuite, séparément et ensemble, le Silicium, le Soufre, le Phosphore et le
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Manganèse, c'est-à-dire les impuretés usuelles, nuisibles ou utiles, des produits de la sidérurgie. CHAPITRE II. ANALYSE CHIMIQUE IMMÉDIATE DE LA CELLULE SIMPLE.
M. Montmartin, chef préparateur du laboratoire du Creusot, nous a prêté, pour les nombreuses analyses qu'a exigées cette partie de notre travail, un concours très dévoué et très utile dont nous tenons à le remercier ici.
L'analyse élémentaire des fontes, des aciers et des
fers a pris dans les laboratoires métallurgiques une grande importance et atteint à un haut degré de précision; elle a établi des relations parfois mathématiques entre la composition chimique et les propriétés physiques de ces métaux ; mais, sur le mécanisme intime de ces relations, on ne sait rien encore, ou peu s'en faut.
Nous avons démontré, dans le chapitre précédent, que les produits de la métallurgie du fer possèdent une structure complexe, même quand ils sont obtenus par voie de fusion. Les propriétés d'un échantillon donné seront évidemment, pour une grande part, la résultante des propriétés particulières du noyau et de l'enveloppe de ses cellules ; et la connaissance du rôle joué par les corps étrangers que l'on rencontre associés au fer serait bien avancée, si l'on savait comment chacun de ces corps se distribue entre les deux éléments de la cellule, quelle forme chimique il y revêt et quelle influence il y exerce.
§
ire PARTIE.
Fer et carbone. Changements d'état du carbone.
A. Principales expériences antérieures.
Les différentes formes que peut affecter le carbone dans les fontes et les aciers ont de tout temps occupé les métallurgistes. Karsten (*), en étudiant l'action des acides sur les fers
carburés, distingue très nettement, parmi les résidus de l'attaque, deux matières principales : d'abord, « une substance graphiteuse qu'on obtient de l'acier non trempé, du fer ductile, de certaines espèces de fontes grises et de la fonte blanche devenue grise et douce par le grillage ;
cette substance, qui se décompose si facilement par les acides, n'est pas du carbone pur, ni du charbon oxydé,
mais c'est un véritable composé de fer et de carbone
pour donner un cadre à de nouvelles recherches, de
dont les proportions sont difficiles à déterminer. » L'auteur l'appelle, en attendant, polycarbure , et il ajoute « On ne doit pas la confondre avec le charbon oxydé (en langage moderne, hydrate de carbone) , le résidu noir brunâtre laissé par l'acier trempé et la fonte blanche traités par les acides chlorhydrique et sulfurique et qui
résumer tout ce que nous avons pu recueillir ou acquérir sur cette importante question ; nous étudierons longuement d'abord la combinaison type « Fer et Carbone »
tion française, Metz, 1830; 1, §§ 207 et suiv.
C'est donc l'analyse immédiate de la cellule simple que nous voudrions faire ; mais les matériaux sont rares pour une pareille étude et nos contributions personnelles insuffisantes. Nous essayerons cependant, ne fût-ce que
(*) Traité de métallurgie, traduit par J. F. Culmann, 2' édiTome VIII, 1885.