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MÉTHODE DE CONGÉLATION DE M. POETSCH
POUR LE FONÇAGE DES PUITS DE MINES.
Quoi qu'il en soit, et quel que soit le cas particulier, on aura toujours, les tubes étant placés, à les fermer hermétiquement par le bas, à installer le tube central et la pièce de tête qui sert à amener la solution froide dans
faisait traverser complètement l'ajutage conique intérieur et abandonner entièrement le tube. Il en résultait naturel-
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le tube central, et à emmener la solution réchauffée après
qu'elle a circulé dans l'espace annulaire compris entre les deux tubes. Les figures 5 et 6, Pl. III, représentent ce mode de fermeture et cette pièce de tête. La forme de cette pièce de bout (Fussende, lig. 6) a une importance considérable, car, avec la disposition indiquée, le liquide, sortant en ss assez loin du pied du tube, ne se renouvelle pas au fond du tube et la congélation ne se propage pas nettement vers le bas (*) comme l'attendait l'inventeur, comptant sur cette circon-
stance pour parfaire la fermeture du puits vers le bas et l'isoler complètement des eaux extérieures. De là des accidents probables si l'on n'a pas bien soin d'enfoncer les tubes d'au moins 0'11,50 ou 1 mètre dans la couche subordonnée au niveau. Il serait sans doute facile de modifier le pied du tube central (en forme de reniflard, par exemple)
de manière à atteindre le fond. du tube. Les tuyaux portent à leur pied un ajutage intérieur tronconique dans lequel on introduit d'en haut des bouchons en plomb qui ferment les tuyaux par le bas. On les vide ensuite et
l'on rend la fermeture inférieure hermétique par des couches de 6 centimètres de ciment, 6 centimètres de gypse, 6 centimètres d'argile, avec du goudron, et enfin une rondelle de tôle bien ajustée ; puis on introduit les tuyaux centraux, ouverts par le bas sur les côtés, qui doivent servir à amener la solution. En opérant de cette manière n'arrivait que parfois une pression trop forte exercée sur le bouchon en plomb lui (*) Cette remarque m'a été faite par mon ami, M. Alby, élèveingénieur des p'onts et chaussées.
lement de nouvelles difficultés et une perte de temps pour refaire la fermeture du tube, outre la perte de la solution, le dégel de la masse déjà congelée et le temps qu'il faudra dépenser pour ramener à la congélation une masse liquide dont la présence du sel aura abaissé le point de solidification. M. Pcetsch a évité cet inconvénient de la manière suivante, qui paraît un peu paradoxale et que je rapporte en traduisant littéralement (D Max Weitz : Die Poetsch' sche Methode zum Abteztfen... une ihre neuesten Anwendun,gen. Berlin, 1885 , chez Max Pasch , kônigl. Hofbuchhandlung, p. 9). Il enlève
complètement l'épaulement conique intérieur, et après que les tubes sont enfoncés de 50 centimètres dans la couche immédiatement inférieure au sable aquifère, il y introduit un cylindre haut de 50 centimètres constitué par de fort carton ayaht 5 millimètres d'épaisseur. Ce cylindre est fendu suivant une génératrice de manière à pouvoir être roulé pour la descente ; lorsqu'il arrive en bas il se déroule et s'applique fortement contre la paroi du tube ; le bouchon en plomb est ensuite appliqué le plus fortement possible par- dessus, sans qu'il puisse aller au delà comme auparavant. On ajoute ensuite les différentes couches destinées à obtenir l'étanchéité parfaite de la fermeture. Ce système a donné, parait-il, de très bons résultats à Kônigs-Wusterhausen et a permis d'aller beaucoup plus vite dans l'installation des tubes. M. Pcetsch a pu encore obtenir plus de rapidité et de sécurité dans l'installation des tubes de la manière suivante, expérimentée par lui à la mine « Emilie » près de Finsterwald. Elle consiste simplement, au lieu de tuber directement les trous de sonde avec les tuyaux qui doivent
servir à la circulation du réfrigérant, ce qui met alors dans la nécessité de les fermer seulement lorsqu'ils sont