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NOTICE NÉCROLOGIQUE SUR M. JUTIER.
NOTE SUR L'EXPLOSION D UN PISTON CREUX.
adressées à quelques-uns d'entre eux en témoignent abondamment. Son âme ne s'est jamais laissé abattre. On retrouve dans sa dernière correspondance sa verve habituelle et ce vif intérêt dont le saisissaient les questions qu'il se savait capable de juger. Aux séances du Conseil général des mines, où il s'est
NOTE SUR L'EXPLOSION D'UN PISTON CREUX
rendu très assidûment, sans écouter ses souffrances, tant qu'il est resté à Paris, -l'utilité de sa présence a été de suite appréciée. Il y prenait souvent la parole, toujours avec fruit pour la discussion, qu'il éclairait par des arguments topiques, nettement exprimés, et par sa connaissance approfondie de l'art du mineur et de l'administration.
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DANS LES ATELIERS
DU DÉPÔT DE MACHINES DE LA COMPAGNIE D'ORLÉANS
A MONTLUÇON (ALLIER).
Août 1885.
Rapport de M. l'ingénieur des mines de Grossouvre.
Le 13 septembre 1884, un ouvrier du dépôt de Montluçon a été blessé mortellement dans les circonstances suivantes : cet ouvrier, le sieur Chappe, François, monteur, était occupé à faire chauffer, dans l'atelier de réparation, le piston de la machine fixe de la station d'Hyds, pour en démonter la tige ; le piston était placé au-dessus d'un petit foyer, et l'ouvrier le faisait tourner de manière à en chauffer également toutes les parties ; cette opération durait depuis trois quarts d'heure environ, quand tout à coup le piston fit explosion : les débris en furent projetés dans diverses directions et l'un d'eux vint atteindre l'ouvrier à l'arcade sourcilière du côté gauche ; il fut renversé sans connaissance, et succomba au bout de quelques jours à la suite d'un transport au cerveau. Le piston qui a fait explosion était en fonte avec vide intérieur ;
les pièces de ce type sont fondues à noyau
perdu; pour maintenir ce dernier dans le sable, on met