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STATISTIQUE DEe
200
MINES DE HOUILLE
A.
1.
5 DATE
LIELI
de
de
l'accident.
l'accident.
2
3
NOMBRE d'ouvriers
BASSIN D'ALE
Groupe dee la Granditeornhe
201
ACCIDENTS DE G.IIIS01.1. 3.
GROUPE DU GARD. a. Département du Gard.
1° Concession ale la GraneCombe (suite;.
CAESLS DE L'ACCIDENT
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Tués.
Blessés.
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l'accumulation
du gaz. s
solution
indirectes,
9
10
du gaz.
OBSERVATIONS.
il
Tonnes. 464
46'
1848
Mine
4 Août.
Luce.
613
6
166608
Brûlés grièvement.
(847
Mine
3
B No-
Four-
Asphy-
vembro.
nier,
aies.
Lampe de Imprudence à Présence accidentelle du gri- sûreté déia- l'une des victime! gui avait oreo misée. sou, à la partie
supérieure d'une
une lampe de sirodé.
galerie de niveau, et a:20'5d'un chantier de dépilage.
623
059400
Remarques particulières.
Chantier aban- Accident par insuffisance e asphyxie, barrage établi donné. sans inflain- Bentree du chau
ntalion du grisou.
lier abandonné. É, at d'ivresse lequel
trouvait la
s
qui s'était égards
Jans ce chue envahi par le
grisou.
0 Avril
Id.
5
5
Brûlés.
Brûlés.
610
riO300
Ralentissement
?
Imprudents di
l'une des eich momentané du availfe courant d'air , LamPe d° 'ft- mes,qui flétri dans no roté inclinée dans une galerie ou lerie suspecte, de niveau , par
suite de la détéd'une rioration porte d'aérage.
Les chantiers n'étaient jamais visités avant l'arrivée des ouvriers.
Tentative barrée par do d'allumage bois ért eraiL d'unee pipe
ou cigare sur cette même lampe.
Circonstances de l'accident. Un jeune ouvrier, ivre, auquel le chef de poste avait donné l'ordre de sortir de la mine, se trompa de chemin en partant ; il pénétra dans un chantier abandonné plein de grisou et tomba asphyxié après avoir fait quelques pas. Son père et un autre ouvrier allant à sa recherche, tombèrent eux-mêmes asphyxiés près do lui.
On ne s'aperçut de la disparition de ces trois hommes que le lendemain matin. Il fallut établir un -ventilateur pour rendre le chantier accesssible et retirer les cadavres.
pr
mines victime,
1848
Six ouvriers étaient occupés dans un quartier de dépilage à
Les-lampes de sûreté n'étaient pas remises aux ouvriers fermées à clef.
dans
46 ;
CirConstanc0s de l'accident.
l'extrémité d'une galerie de niveau. Deux d'entre eux étaient au travail; les quatre autres se trouvaient à 20' en arrière ; ils venaient de prendre leur repas. L'un d'eux avait ouvert sa lampe de sûreté; au moment où l'un de ses camarades élevait cette lampe pour y allumer sa pipe, une explosion de grisou se produisit ; les flammes s'étendirent jusqu'au chantier et les six ouvriers furent tous grièvement brûlés.
Remarques particulières.
Le chantier abandonné n'était barré qu'au moyen de pièces de bois
disposées en coix.
Lo chef do poste eut dû faire conduire l'ouvrier hors de la mine et ne pas le renvoyer seul.
Mesures prises à la suite de l'accident. - un arrêté préfectoral du 10 décembre 1817 a prescrit la fermeture efficace des chantiers abandonnés ou suspendus pour un certain temps.
Circonstances de l'accident. Une des portes d'aérage d'un plan incliné ayant été détériorée par la chute d'un wagon, le grisou s'était accumulé vers l'extrémité d'une galerie de roulage, en quantité assez grande pour qu'il fût dangereux d'y travailler. Le chef de poste fit placer dans cette galerie, 100m du plan incliné, quelques bois en croix pour interdire momentanément le passage, jusqu'au complet rétablissement du courant d'air. Un ouvrier, dans un état voisin de l'ivresse , s'engagea dans la galerie au-delà du. barrage. Quelque temps après, une explosion de grieirse produisit. Quatre ouvriers, qui se trouvaient à 50m du niveau, urent renversés et brûlés mortellement ; cinq autres ouvriers, placés au bas du plan incliné , furent
également atteints. Le premier ouvrier fut retrouvé rorlà 55m du barrage. La poussière de charbon fut soulevée fortement dans toute la galerie, jusqu'au plan incliné.
La lampe de sûreté, dont était porteur l'ouvrier qui s'était aventuré Remarques particulières. dans la galerie au-delà du barrage, présentait une lèche grisâtre à un centimètre du bord supérieur du treillis. On a supposé que cette tâche était due aux cenares d'une pipe ou d'un cigare, que l'ouvrier aurait essayé d'allumer, ou à celles de la poussière de charbon qui recouvrait la treillis et qui aurait brûlé par suite d'une inclinaison trop grande donnée à la lampe.