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STATISTIQUE DES

A.

MINES DE HOUILLE 1.

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Trélys et PaInnesalleule (suite).

CAUSES DE L ACCIDENT

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BASSIN D'ALIIS.

249

ACCIDENTS DE GRISOU.

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Causes directes

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du gaz.

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Causes

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travaillaient un maître rouleur et ses deux aides ; malgré une seconde recommandation faite au maître rouleur quelques minutes avant la fermeture de la porte, ces trois ouvriers s'attardèrent. Quand ils se disposèrent à sortir, la porte était déjà fermée elle courant d'air arrivant par la cheminée, suivait la galerie de roulage.

Au moment où l'un des ouvriers arrivait près de la cheminée, avec sa lampe de sûreté détamisée , une explosion se produisit ; cet ouvrier fut mortellement brûlé ; le second ouvrier, qui le suivait de près, fut

brûlé grièvement; quant au maître rouleur, qui avait déjà dépassé la cheminée, il fut seulement contusionné.

L'ingenieur de la mine , le maître-mineur elle chef de poste auraient Remarques particulières. dû s'assurer qu'il n'y avait plus personne dans la naine, avant de faire rétablir le courant d'air. Cette operation eut pu d'ailleurs être faite sans danger un jour de chômage.

Mesures prises à la suite de l'accident

Un arrêté préfectoral du 19 novembre 1878 a prescrit

emploi des lampes de sûreté dans la mine de Trélys, et en général dans toutes les mines de la rive gauche du Rieussat. liesepxipélrooictitionutasidec la mine de Trélys ont été invités à soumettre leurs règlements intérieurs à l'approbalisa

524

1880

5 Avril.

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travail pendant hi Davy placée durée d'un repas, dans un dans une remoncourant tée es cul-de-sac d'air assez non aérée. rapide et Déplacement du chargé do gaz par un venugrisou. haleur à bras, éta-

bli au pied de la galerie, en dellor

du courant d'air principal.

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L'aérage général était suffisant. Indications générales. Les surveillants et chefs de poste étaient tenus de ventiler eux-mêmes ou de faire ventiler sous leur responsabilité, les chantiers, avant chaque reprise du travail.

Trois ouvriers étaient occupés au percement d'une remontée de Circonstances de l'accident. le, ouverte dans un niveau à l'avancement duquel travaillaient deux autres ouvriers. Au moment de reprendre leur travail après le repas de midi, les premiers se mirent en devoir de tourner le ventilateur qui était établi au pied de la remontée et servait à l'aérer. Ils voulaient en chasser le grisou avant d'y pénétrer. L'un d'eux avait accroché sa lampe Davy au-dessus du ventilateur, dans le courant de retour, afin d'en observer la flamme et de constater, par la disparition de l'auréole, l'expulsion complète du grisou. Mais

celui-ci ayant pris feu ; les cinq ouvriers furent grièvement atteints. Trois furent retrouvés morts, dont l'un asphyxié ; le quatrième succomba quelque temps après aux suites de ses brûlures, le cinquième seul survécut.

Remarques particulières.

Le courant d'air principal passait à 40m de l'avancement du niveau,

qui ne se trouvait ainsi aéré quo par diffusion, et à 30m de l'ouverture de la remontée.

cette dernière, qu'on savait très grisouteuse, était aérée au nioyen d'une colonne de tuyaux qui delmuchait près du front de taille et d'un ventilateur à bras établi au pied dans le niveau. faiCseaivt ilatreust s'eér utasitrmpalalepeis placé, privé de communication directe avec le courant général d'aérage, il ne que