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STATISTIQUE
A.
MINES DE HOUILLE 4.
B.A.ssn' D'u.kB
Concessiee
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Blessés.
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GROUPE DU GARD. Département du Gard.
de Lulle (suite).
CAUSES DE L'ACCIDENT
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287
ACCIDENTS DE GRISOU.
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Causes directes
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de l'intimade !nation l'accumulation du gaz. du gaz.
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Caus es
OBSERVATIONS
indirecte!, 10
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Tonnes.
front de taille une cloison d'aérage horizontale, à 0.00 du toit.Cette gaine arrivait à 10. du [ventru!' des dons ouvriers qui travaillait à sa construction, s'étant rapproché du front de taille et voyant rougir estompe Davy, la lança à quelques mètres de lui. Une explosion se produisit aussitôt et les deux ouvriers furent tuortelletnent bridés.
Remarques particulières.
L'explosion ne fut pas très forte ; la cloison fut démolie en plusieurs
endroits, mais sans grandes projections.
Mesures prises a la suite de l'accident.
571
1874
26 Jan-
vier.
Puits Tercet. Couche
SainteYltido.
2
Asphy
liés.
»
290
6( 080
Impuni= Remontée en Asphyxié percement aban- par le grisou. des victimes g avaient pétah donnée et barrée,
Les ouvriers ont été munie de lampes rilueseler.
L'aérage du niveau de 170'° de la couche Sainte-Yllide se faisait entre les Indications générales. puits Sainte-Hortense et Saint-Henri, dont les orifices étaient à la même hauteur niais dont los températores étaient très différentes.
cloison
dans une rem,
Le premier servant à l'épuisement par bennes, était constamment rafraîchi par une pluie d'eau
d'aérage, non en tretenue , laissait filtrer l'air
tee abandon!u
froide, le second au contraire, contenait des conduites de vapeur et se maintenait constamment à une
dont la
température élevée.
Le courant aérait d'abord les deux galeries conjuguées du niveau de 170 mètres do la couche SainteIllide, puis gagnait la couche Sainte-Barbe, où il aérait aux niveaux de 170' et de 80 mètres. Le parcours des deux remontées conjuguees, de 110 mètres de longueur, dans la couche Sainte-
Yllide, créait un obstacle sérieux au courant d'air, qui ne s'établissait, en somme, qu'en vertu d'une force assez faible.
Circonstances de l'accident.
Une remontée en percement au niveau de 170. dans la couche
Ste-Ulule, inclinée à !IP et encore en traçage, avait dû être abandonnée à 25. d'avancement, à cause de l'affluence du grison, et cela bien qu'elle fiit divisée par une cloison et qu'on mit employé un ventlateur à bras pour l'aérer. Elle était barrée depuis huit jours. Le chef de poste, en faisant sa tournée, y pénétra avec un ouvrier pour la toiser, ou pour compter les bois qu'on y avait placés. Tous deux tombèrent asphyxiés à lék. de l'entrée ; leurs cadavres ne furent retrouvés que deux heures après.
Remarques particulières.
Le chef de poste avait placé lui-même le barrage à l'entrée de la
remontee.
La cloison était construite en planches superposées; les joints avaient été rendus étanches au moyen d'un bourrelet d'argile. Ces joints n'ayant pas été entretenus depuis huit jours, devaient laisser passer l'air et la partie supérieure de la remontée n'etait plus aérée. Après l'occident, on a constaté que dans le retour d'air de la remontée, le courant, bien que 'vif, n'assenait pas de grisou.
La Mite inclinaison de la couche et la grande venue d'eau rendaient impossibles les percements en descente.
L'examen des lampes des deux victimes a montré qu'elles s'étaient éteintes sans que le gaz eût brûlé à l'intérieur
Mesures prises à la suite de l'accident.
Le travail a été interrompu dans la couche Ste-
Yllide, à l'étage de 170., jusqu'à ce que le niveau de 80m eût rencontré les remontées conjuguées qui étaient arrivées à sa hauteur et quo la communication eût été ainsi établie entre les deux etages.