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h
294
STATISTIQUE DES
MINES DE HOUILLE
A,
4.
BASSIN D'ALAIS
Corfteesmion
DATE
LIEU
de l'accident.
le
N 0 M Il R E
d'ouvriers
g
.
E-.=
3
Blessés.
=g o
de (*essentiel et Trébriamt (suite)
de l'inflamnation
indirectes,
8
9
10
du gaz.
OBSERVATIONS.
Causes
l'accumulation
du gaz.
6
5
a.
GROUPE DU GARD. Département du Gard.
Causes directes de
Tués.
3,
CCIDEM
CAUSES De
cr,
205
ACCIDENTS DE GRISOU.
11
Le grisou s'était accumulé pendant une journée de chômage, dans
Circonstances de l'accident.
une remontée en percement de la couche Chauvel.Quatre heures de marche du ventilateur, qui envoyait de
l'air à la partie supérieure de la remontée au citoyen d'une colonne de tuyaux, n'avaient pas suffi à le chasser. Le chef de poste défendit l'entrée de ce chantier aux ouvriers qui devaient y travailler. Malgré cette défense et contraineinent au règlement de la mine, trois ouvriers pénétrèrent clans la remonté et déterminèrent, deux heures après, une inflammation de grisou qui les brûla grièvement ; l'un d'eux mourut des suites de ses brûlures.
Remarques particu!iéres.
Dans la remontée où s'est produit l'accident, l'aérage laissait à dési-
rer, puisqu'après quatre heures de marche du ventilateur le grisou n'avait pas encore été chassé. L'air envoyé par le ventilateur arrivait à la partie supérieure de la remontés, redescendait, aérait une seconde remontée, et s'échappait à travers les rembla;s (l'anciens travaux communiquant avec des nies qui débouchaient au jour. Après l'accident, deux des lampes de sûreté des victimes furent retrouvées dévissées ; l'une d'elles était mélue complètement détamisée.
9.
Concession (Instituéo par décrd
518
1874
Mine
2
2 Mai.
de la
Brûlés légerement.
Cleyde.
2
P
Cloche produite Flamme par un éboule- d'une lampe de sûreté ment au toit d'une qui galerie de niveau. avait i(SO hors du treillis , par suite de
l'inclinaison qu'on avait donnée ii
cette lampe
___
Maladresse d¢
l'une deseictiou,
qui avait int* duit, en la tenni incliaée,salanne de sûreté lm
des Pinèdes. du 13 Janvier 1855 ).
Indications générales.
L'aérage se faisait naturellement entre un travers-bancs et une cheminée
d'aerage, par suite d'une différence de niveau de 522°.
Circonstances de l'accident. Les travaux de la Cleyde étaient peu développés ; ils se composaient d'un travers-bancs ayant rencontré deux couches de houille et de quelques galeries poussées dans ces courbes.
une cloche hautement.
Deux ouvriers, se rendant à leur travail, constataient un éboulement de 2°' de longueur sur Om80 de
haleur, au toit d'une galerie de niveau où passait le courant d'air. L'un d'eux, voulant examiner la cloche produite, y introduisit su lampe de sûreté en la tenant inclinée ; il enflanuna une petite quantité de grisou qui y était accumulée. Les deux ouvriers furent brûlés légèrement.
Remarques particulières.
Le volume d'air était suffisant. Le prolongement du niveau dans
lequel l'accident s'est produit n'était aéré que par diffusion sur 35" de longueur.