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NOTE SUR LA GÉOLOGIE
DU BASSIN HOUILLER DE FÜNFKIRCHEN.
à des roches basaltiques, et qui paraissent correspondre
grès renfermant Mytilus Haidingeri, le tout ayant une puissance de 12 à 13 mètres.
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au néocomien moyen ; ils renferment : Ammonites furcato-
sulcatus, A. cryptoceras, Belemnites tatas, B. Orbignyanus, Nerinea Valdensis, Ostrea macroptera, O. Boussingaulti, Lima Pic teti, Rhynchonella multiformis , Diceras Germani.
Tertiaire. Le tertiaire est représenté aux environs de Fünfkirchen par les étages méditerranéen, sarmatique et pontique, ce dernier étant d'ailleurs beaucoup plus développé que les deux autres. On verra par la description suivante, qui ne s'applique
qu'à une région de faible étendue, combien ces étages sont différents d'un point à un autre, et on s'expliquera comment Credner (*) a pu admettre que les couches qui les
composent ont été formées en même temps dans divers points d'une seule et même mer, qu'elles ne sont que les zones de dépôts différents d'un même bassin et qu'elles
ne reposent pas les unes sur les autres, mais bien les unes à côté des autres.
Étage méditerranéen.
M. J. Bôckh a été conduit à diviser l'étage méditerranéen en deux termes, qui sont bien développés à Pecsvarad, à Manfa et à Budafa, et à Szabolcs. Méditerranéen inférieur. Le terme inférieur comprend à Pecsvarad (de haut en bas) 5. Banc d'huîtres de 2 mètres, avec Ostrea crassissima et O. gin gensis.
4. Grès calcaire noduleux, et sable jaune passant à un (*) Traité de Géologie, trad. fr., p. 606.
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3. Quatre mètres d'argile gris verdâtre, avec des parties rouges ;
cette argile devient brunâtre à la base et ne
contient pas de fossiles. 2. Calcaire blanc de faible puissance, tout à fait sem-
blable au calcaire de la Leitha, avec fragments de grands pectens et bryozoaires.
1. Sable, passant par place au grès, renfermant en «divers point des congéries, et reposant directement sur les terrains secondaires.
A Szabolcs, on trouve dans un sable gris micacé Ostrea crassissima et O. gingensis, et au-dessous, des couches sableuses, argilo-sableuses, argileuses, un conglomérat grossier, le tout sans fossiles et sans relations stratigraphiques nettement établies. Puis, plus bas, vient un conglomérat formé de fragments roulés de porphyre quartzifère, de granite, de quartz, de calcaires du muschelkalk, de calcaires blancs ou rougeâtres jurassiques, de grès quartzeux micacé, de tuf trachytique, réunis par un ciment Calcaro-sableux ; en certains points ce ciment se décompose, et les éléments ne sont plus maintenus'; parfois ils paraissent n'avoir jamais été cimentés. Ce conglomérat repose directement sur le lias et ne renferme pas de fossiles ; il ressemble beaucoup à une formation qu'on observe à Manfa et à Budafa, avec laquelle il se rejoint peut-être sous le loess, au voisinage des mines, où il en est très rapproché. Cette formation se compose de couches d'eau douce
ou saumâtre, qu'on rencontre en divers points des montsMecsek , et qui renferment des congéries avec Melania Escheri, Uni(), Neritina, et à Magyar Hidas, des couches de combustibles, des dents d'un petit castor, et des écailles de poissons. Au-dessus viennent des couches marines appartenant au méditerranéen supérieur, Tome IX, 1886.