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A. - MINES DE BOUILLI 4. - BASSIN DU CREUZOT ET DE Bre a.
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47
STATISTIQUE pl, ACCIDENTS DE GRISOU.
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CAUSES DE
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- GROUPE DE LA BOURGOGNE ET DU NIVERNAIS, Département de Saône-et-Loire.
coneemiitle uxItinzy (suite).
CC1DENT
Causes d'rectes
OBSERVATIONS.
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de
1, accuinutation
du gaz.
7
a
de l'inflarnmation
du gaz. 9
CauSeS
indirectes. 11
10
Tonnes.
le grisou s'était dégagé subitement de vieux travaux voisins de la descenderie, qui avaient dû être abandonnés à cause de la grande quantité de gaz qu'ils dégageaient et des feux qui s'y étaient déclarés. Plus au nord, se trouvaient des vides résultant de grands dépilages commencés par !a méthode de foudroyage et également abandonnés à cause des feux. Dans l'un de ces vides, on avait versé un million de mètres cubes de remblais. Le grisou a pu être chasse de ces "Vieux travaux, soit par suite d'un effondrement du toit de la couche formé cependant de grés solides de 20m de puissance, soit par suite de la pression de l'eau de la mine, dont le niveau s'était élevé de 0.61, depuis le dernier épuisement. D'un autre côté, les poussières de houille sèche, à longue flamme, et d'une extrême combustibilité ont dû jouer un grand rôle dans l'accident. Quant à la cause de l'inflammation, elle est restée inconnue. Le tirage à la poudre était permis.; mais il est à peu près certain qu'aucun coup de mine n'a été tiré au moment de l'accident. Les lampes de sûreté employées étaient à simple treillis métallique et l'invasion subite du grisou a pu donner lieu à un courant assez violent pour faire sortir la flamme de l'une d'elles hors de son treillis. On n'a pas trouvé trace de gaz dans les travaux de la Descenderie, dans les visites faites huit jours après l'accident, bien que ces travaux eussent été interceptes par dus éboulements et que la mine se trouvât alors dans de mauvaises conditions sous le rapport de l'aérage. Cette circonstance peut faire douter d'un dégagement normal de gaz et faire croire plutôt à une invasion subite de gaz accumulé dans les Pieux travaux.
597
1871
Puits
7 Fé-
Sainte-
crier.
Marie.
I
Brûlé.
I
Brûlé griève-
ment,
1865 Uni&
Bure en percement.
Flamme
d'un coup
de mine.
Imprudence' victimes rad i.
s'étaient nase tées à une as: grande distar du coup do nia
Indications génerales. - L'aérage était bon. Circonstances de l'accident. - Dans une galerie de l'étage de 300 mètres, deux ouvriers perpient Un bure au charbon, qui devait rencontrer une ancienne galerie à 13 mètres de profondeur. Le percement était précédé d'un trou de sonde de 1%0. A 6.70 de profondeur, on rencontra un nerf de grés schisteux elles ouvriers préparèrent au fond du bure un coup de mine, qu'ils chargèrent avec une cartouche. Le coup no partit pas; l'un des ouvriers revint le débourrer,ajouta une demi cartouche et l'alluma de nouveau; ecetemleifuoéise.le coup partit et produisuit deux explosions coup sur coup. A la suite de la deuxième, des flammes arrivèrent jusqu'aux deux ouvriers, qui s'étaient réfugiés dans une galerie en retour à 7.50 de la Tous deux furent grièvement brûlés ; l'un d'eux mourut des suites de ses brûlures.
Remarques particulières. - Le courant d'air passait à S'IO de la cheminée en percement. Partout le charbon était massif et compact.
Le coup de vent avait été assez fort pour éteindre MC lampe à 35 mètres du bure. Des grains de coke boursouflés avaient été déposés sur les cadres du bure et de la galerie. Le coup avait fait canon. Avant l'accident, le maître mineur avait visité le chantier sans reconnaître de trace de gaz ; on n'en a caoanssreégturoeurivecés d. avantage après. Le grisou ne paraît donc pas avoir joué un rôle important t dans l'expl-
e:a:s si
- es poussières de charbon soulevées et enflammées en ont sans doute beaucoup
aggravé les
Les ouvriers n'ont été brûlés que parce qu'ils se trouvaient trop près du coup de mine fortement
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