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STATISTIQUE D'
MINES DE *HOUEI
A. 1.
BASSIN DU CREUZOT ET DE BLAb:
1. Coneessit DATE
LIEU
de
de
NOMBRE d'ouvriers
C uSES ne
e. 7. g_
l'accident.
Tués.
m
Departement de Saône-et-Loire.
de 531aamy (suite).
ACCIDENT
E
l'accumulation
de l'inflammalien
8
9
Suspension de travail de 9 heu-
à feu nu
de
du gaz.
6
a.
51
GROUPE DE LA BOURGOGNE ET DU NIVERNAIS.
4.
Causes directes
Blessés.
3
ACCIDENTS DE GRISOU.
7
du gaz.
Causes
OBSERVATIONS.
indirectes. 0
Tonnes. 595
1874
19 Mai.
Puits N. 8.
2103
595309
Brûlé
res,dans un mon-
grièvement.
3e Cou-
tage de 41. mètres
Lampe
Indications genérales.
manière de longueur, aéré seulement par dif- habituelle) fusion, et dans le-
che.
L'aérage était peu actif. L'air entrait par le puits N. 8, pénétrait dans les
travaux au niveau do 112m, revenait au puits au niveau de 97n et remontait au jour dans une colonne de tuyaux de 0.40 de diamètre, su prolongeant de 6' au-delà du puits et dans laquelle s'échappai t la vapeur de la machine (l'extraction.
e.inployée d'une
Le volume d'air parcourant les travaux n'était que de 0.3,400 par seconde pour une production de
quinze tonnes par vingt-quatre heures.
Le grisou ne s'était pas encore montré dans les travaux de la troisième couche du système Blanzy et on y employait des lampes à feu nu.
quel un soufflard s'était ouvert.
Circonstances de l'accident. un montage, parlant de la galerie de retour d'air la plus élevée des travaux avait atteint 11m de longueur. L'air y devenant malsain, on y décida l'établissement d'une parlent d'une colonne de tuyaux pour amener l'air au front de taille. Les quatre ouvriers désignés pour ce travail arrivaient au bas du montage après une interruption de travail de neuf heures. L'un d'eux y pénétra, avec sa lampe à feu nu, pour chercher des outils ; à peine avait-il fait 4 ou 5m qu'une explosion de grisou se produisit
le brûla grièvement ; les trois autres ouvriers furent renversés, mais ne furent pas atteints par la flamine, qui s'éleva jusqu'au sommet du montage.
Remarques particulières. Le grisou s'était dégagé d'un soufflard dont on put entendre le bruit après Petident et s'était accumulé dans le montage pendant l'interruption du travail.
Mesures prises a la suite de l'accident.
Un arrêté préfectoral du 2 juillet 187
a prescrit
l'emploi des lampes de sûreté dans les travaux de la couche Pt° 3.
2.
Concession (Instituée par
600
ion
Puits
16 Avril. Mamhy.
I
7
Asphy-
Brûlés,
lié.
?
?
Suspension
de Paérage dans deux
cheminées
par suite de l'onverture inlempeslive (l'une porte. Expulsion su-
Lampes
à feu nu
moment (le la fer-
meture de la porte, (lu grisou accumulé dans ces deux cheminées.
Négligence
surveillants
(emPlaYées
eussent dùs'ak:
d'une manière
turc des pe
bi le, uns un ni_ habituelle) veau voisin , au
décret
rer de la feri., d'aérage.
du Creuzot. du 29 Mars 1169)
Indications genérales. Les travaux étaient parcourus par un courant d'air puissant et bien distribué. L'air entrait par les Puits Mainby et de l'Ouche et sortait paris Puits des Mouillots. Circonstances de l'accident. Une porte d'aérage se fermant elle-mémo, établie dans une galerie de niveau et gardes par deux enfants, forfait le courant d'air à passer dans deux cheminees paralléles. Les deux enfants ayant abandonné leur poste et la porte s'étant trouvée dérangée, elle fut laissée ouverte à la lin d'un poste et le grisou s'accuniula pendant la nuit dans les deux cheminées. Le lendemain matin, au moment de la rentrée des ouvriers, la porte fut fermée ; le gaz chassé des cheminées par le courant d'air, se répandit dans le niveau et s'enflamma sur les lampes à feu nu. Une exploision se produisit. Un ouvrier fut asphyxié et sept autres brûlés plus ou moins grièvement. L'explosion ne fut pas violente et ne causa aucun dégât dans les travaux.