Annales des Mines (1886, série 8, volume 9) [Image 67]

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108

STATISTIQUE

A.

2.

MINES DE HOUE 6

BASSIN DE CHAMPAG-NAC ET BOURG-LAST1 1.

1.09

CCIDENTS DE GRISOU.

GROUPE DE L'AUVERGNE.

Département du Cantal.

Concessi e Champleix. (Insl aisée par décret du 20 Mai I,

ndonnée en 1858, reprise en I85).

DATE

de

LIEU de

l'accident. 3

CAUSES Dai L'ACCIDEN

NOMBRE d'ouvriers Tués.

Causes directes le Paccumulation

Blessés.

du gaz.

1

(le Vilains(nation (In gaz.

OBSERVATION S.

Causes

indirecte

8

10

Tonnes. 665

1877

Puits

18 Mars.

de la

3

12*

28'

Gineste. Couche Croient.

Recoupe de 10' de profondeur aérée seulement

Brûlés dont

Flamme d'un coup de mine.

par la diffusion du courant qui

grièvement.

Imprudene

coupable da part (le Feu victimes qui, gre la défi

passait devant son entrée.

avait limé Uns

de mine en ronfle dans chantier gn

Niveau de 470.

lens.

L'aérage se faisait au moyen d'un ventilateur, aspirant ou soufflant à Indications générales. Oloidé, établi à l'orifice du puits et d'une conduite de bois carrée, de 0.28 de côté, qui allait jusqu'à avancement de la couche Croizet.

On avait rencontré du grisou dans cette couche et on y employait exclusivement des lampes Mueseler.

Un ouvrier, qui travaillait au fond d'une recoupe de 5., de protonCirconstances de l'accident. eur, débouchant dans la galerie de direction dota couche Croizet, mit le feu à un coup de mine foré en ouronne à l'avancement. Une explosion de grisou se produisit et le brûla grièvement. Deux autres uvriers, qui se trouvaient dans la galerie, furent également atteints, mais plus légèrement.

Le matin mémo de l'accident, il y avait au fond de la recoupe une

Remarques particulières.

assez grande quantité de gaz, puisque la lampe du mineur, cause et principale victime de l'explosion, s'y 'lait éteinte et qu'il avait dû la l'envoyer au jour pour la faire rallumer. Il était formellement interdit de forer des coups de mine en couronne, ainsi que d'en allumer dans les entiers envahis par le grisou. De plus, les ouvriers devaient immédiatement quitter tout chantier où ne lampe se serait eteinte.

Erratum à la Concession de la Grand'Comb

Groupe du Gard.

Bassin d'Alois.

Renseignements complémentaires relati l'accident No

478 (5' fascicule).

Tonnes 478

1854

Mine

2 Sep- d'Abylon tembre. Plan incliné No 2.

Quartier Nord.

12

3

400

Chantier en O imprudeocce aban- Lampe de victimes , donne provisoire- sûreté ou- avaient perd (1011t. vecte ou on (lans un chue remon te ,

mail vais état.

provisoireaed abandonné il barré par dotec

en croix.

Indications générales.

Les ouvriers étaient tous munis de lampes de sûreté.

Circonstances de l'accident. A 6 heures IR du matin, peu après l'arrivée du poste de jour, sept ouvriers d'un chantier ayant besoin de rails et voulant s'éviter la peine d'aller les chercher au jour, en remontant les plans inclinés, pénétrèrent en cachette dans un chantier "Voisin en remonte, que l'on avait abandonné depuis deux Mois à cause de l'abondance du gaz, et dont l'entrée était provisoirement interdite par des bois en croix.

Par suite d'une circonstance restée inconnue, le grisou accumulé dans ce chantier prit feu et les brûla mortellement tous les sept, ainsi que cinq ouvriers travaillant dans le voisinage. En outre, trois autres mineurs furent blessés légèrement.

L'explosion, très violente, détermina plusieuts éboulements dans les galeries avoisinantes ; la cloche hydraulique du puits du Ravin fut soulevée, et quelques portes renversées.

MeSUreS prises à la suite de l'accident.

Un arrêté préfectoral a prescrit de remplacer les

barrages en croix par des barrières à claire-voie cadenassées.

Pour l'année 1816.

(La suite à une prochaine livraison