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MACHINES LOCOMOTIVES MODIFIÉES.
ÉCONOMIES RÉALISÉES.
Économie de combustible. L'économie de combustible peut être établie d'une manière très simple. Pour un même travail indiqué, la dépense de combustible est la même, soit que la machine travaille à battre l'air, soit qu'elle traverse cet air avec une moindre résistance et reporte sur les charges remorquées le travail économisé. Le travail indiqué étant de 600 chevaux, on a EV 270
= 600 ;
La dépense de combustible par cheval-vapeur utile sera dans le ter cas :
et dans le 2e cas :
L'économie par cheval-vapeur utile due à l'emploi des formes extérieures rationnelles sera
CC
le travail absorbé par les résistances passives du moteur (machine et tender pesant 5o tonnes), pour une machine
et l'économie proportionnelle sera
à tiroirs cylindriques ordinaire, c'est-à-dire dont les formés extérieures n'ont pas été modifiées, est donné par là, formule: 5o (1,8+
c
C
/2N = 1 _C
E
I000
133
N
=5
n
--
(--V20)2) 270
51 ( ID= 11
'
54 V -à
20
5Y /V
-- 5i \20f\
Pour V = 70,ce rapport devient 5o (1,8
270
=V 20 270 V
- X 600
1000
5V ( V )2
V
,
bo-f-à-
-97.7
-;.79
ou 18 p. ioo;
La différence entre le travail moteur et le travail perdu est égale, en chevaux-vapeur, à:
600 6o
VV() =V 20
27
V
5V
5
27
() V
'
20
Pour une machine à tiroirs cylindriques transformée, c'est-à-dire munie de surfaces fuyantes, le travail absorbé par les résistances passives est égal à 6o ± .17
(1(;)272,,-7
en le retranchant du travail moteur il reste en chevauxvapeur utiles 540
V
J
5V é V)1 2 X 27 /\ 20
Pour V
N.
La dépense de combustible est la même dans les deux cas. Soit C cette dépense
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Go, le rapport se réduit à: environ Io p. 100
Vérification expérimentale.
L'expérience directe a
vérifié ces évaluations
Cinq machines à tiroirs cylindriques provenant toutes de la même fourniture (Creusot 1883) et portant les numéros 2069, 2070, 2071, 2072, 2 0 7 3 ont été maintenues dans un même roulement sur des lignes à rampes de 10 à 15 millimètres pendant une période de treize mois. La machine n° 2071 qui servait de terme de comparaison avec les quatre autres ne différait de celles-ci que parce qu'elle était munie de surfaces de moindre résistance.
Voici les chiffres de consommation relevés sur les états récapitulatifs mensuels :