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NOTE SUR LES GABLES AÉRIENS
par la gauche, elle rencontre la flèche t qui s'abaisse sous l'effort ; la roulette p écarte alors le câble de la poulie
porteuse qui s'engage sur la pièce en forme de rail r (fig. 12) pour reprendre le câble après avoir dépassé le point de suspension. Chaque potence porte en outre sur la traverse C deux rouleaux R sur lesquels repose le câble moteur lorsque sa flèche est assez considérable. Ces potences sont de hauteur très variable', naturellement, suivant la place qu'elles occupent ; elles peuvent aller facilement jusqu'à 6 et 7 mètres. Les pièces dont elles sont constituées varient un peu de dimensions suivant les efforts qu'elles auront à supporter.
Leur répartition sur la ligne n'a rien de constant, en raison des accidents si nombreux du profil. Il y a des endroits comme, par exemple, aux points a, ce.1, a, du tracé, où l'on a mis l'une à côté de l'autre trois et quatre de ces potences pour résister à l'action considérable exercée par des portées de câbles atteignant 450 mètres.
3° Les stations.
Elles sont de deux types Les stations motrices, telles que Catsenas, Ruda, etc.
Les stations d'échange, telles que Pojinitza, Plaiului, etc.
ÉTABLIS ENTRE VAJDA-HUNYAD ET VADUDOBRL 191
Les câbles moteurs des deux sections passent tous les deux sur une même poulie horizontale à double gorge 7; (fig. '13, 15) dont le diamètre est égal à l'écartement des câbles, soit 2' à 2111,50, et dont l'axe vertical, solidement fixé, traverse le bâtiment et reçoit son mouvement de la machine, située à l'étage inférieur, au moyen d'un renvoi conique.
Pour passer de l'une des sections à l'autre, la benne doit quitter le câble moteur. La manoeuvre de décrochage s'opère automatiquement à l'arrivée, comme je le montrerai après avoir décrit le système au moyen duquel on fixe la benne au câble, et la benne qui a passé en même temps sur un petit appareil représentant exactement la moitié de la pièce s décrite au paragraphe précédent, continue son chemin sur des rails p qui prolongent cette pièce et forment une voie de garage. On peut, avec une légère inclinaison des rails, obtenir que la benne se transporte toute seule à l'autre extrémité du bâtiment où un ouvrier la reçoit pour l'accrocher de nouveau au câble de l'autre section et lui faire continuer son chemin dans le même sens. Il faudra, dans ces conditions, deux ouvriers pour effectuer le transbordement, un pour chaque voie. Pour une station motrice, il faudra en outre un homme
à la machine et l'on peut admettre, je pense, qu'il fera à a. Stations motrices.
Une station motrice est toujours à cheval sur les deux sections qu'elle doit desservir. A une telle station aboutissent les câbles moteurs de ces deux sections qui doivent y recevoir leur mouvement, et les extrémités des quatre câbles porteurs de ces deux sections.
Ces derniers passent sur des poulies verticales et supportent, au delà, de forts contrepoids P (fig. 13 à 15) constitués par des caisses en bois, remplies de pierres en quantité convenable, qui ont un libre parcours vertical.
la Ibis office de chauffeur et de mécanicien.
Elles ne diffèrent des précédentes qu'en ce que les câbles moteurs des deux sections, au lieu de recevoir un mouvement commun à la station, possèdent chacun leur mouvement propre, ce qui exige qu'ils aient chacun une poulie à gorge simple, comme la poulie du cas précédent, mais qui pourra être légèrement inclinée de façon à se rapprocher du plan de chacun des câbles moteurs. De plus, ces poulies, au lieu b. Stations d'échange.