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232 ÉTUDE DES MOUVEMENTS DE L'ÉCORCE TERRESTRE
ET DES DÉGAGEMENTS DE PRODUITS GAZEUX. 233
dans une muraille. Ce levier L oscille sous l'influence de la composante verticale des mouvements sismiques.
ressort de part et d'autre d'une tige horizontale j, faisant partie du support g.
Une horloge P est mise en marche par la première
La plaque de verre p étant tombée, le ressort r tire sur la lame q qui se dégage de la tige j. Le fil étant
secousse même qu'enregistre l'appareil. Voici maintenant le mode d'enregistrement des mouvements des pendules
et du levier 1° Supposons que les pendules A et B se mettent à osciller seuls (mouvement sismique horizontal). Le pendule A est muni à sa partie inférieure d'une petite tige métallique en acier e plongeant dans une cupule à mercure c (déjà décrite précédemment) et ne touchant pas le liquide quand l'appareil est au repos. Lorsque, par suite du mouvement du pendule A, la tige métallique e touche
le mercure, un courant électrique passe dans le circuit formé par le pendule A, le pendule C, les fils sss et un électro-aimant E. La plaque en fer doux h, mobile autour d'un axe horizontal fixe (perpendiculaire au tableau), est
alors attirée par l'électro-aimant. Un fil en soie
relie
f
détendu, déclenche le mouvement de l'horloge P, qui se met en marche.
D'autre part, le fil f est fixé à une tige t branchée à angle droit sur une tringle T, qui tend à tourner sur elle-
même, grâce à un contre-poids G. Le ressort r étant détendu, la tringle T tourne et les tiges te se relèvent.
A la tige t' est attaché un fil f' qui supporte un style en ivoire équilibré H. Quand l'appareil est immobile, le style repose sur la plaque de verre enfumée p'. Au moment où les pendules A et B se mettent à osciller, le style H commence à tracer une ligne sur la plaque p', mais il est relevé immédiatement par l'intermédiaire du fil f', et l'on peut ainsi retrouver le point de départ et la direction du premier élément de la courbe tracée par le deuxième
cette plaque à une petite tige métallique i posée verticalement sur le support de l'électro-aimant, et maintenue en équilibre par le poids du levier k, mobile autour d'un
style H', sur la plaque enfumée p", pendant les oscillations du pendule B; point important, la courbe décrite pouvant
pivot fixe m et portant à son extrémité une plaque de verre enfumée p. La plaque h, étant attirée vers l'électro-aimant, tige i, dérangée de sa position d'équilibre, tombe, et le
grand nombre de fois.
levier 1e tourne autour de son pivot (une boule mobile n permet de régler les moments des bras de levier de telle sorte que ce soit la partie de droite qui l'emporte). Une laine métallique flexible q est, avant la chute du levier k, appuyée contre la plaque de verre : celle-ci tombant, la
laine métallique trace un trait sur sa surface. Cette laine g était maintenue en équilibre contre la plaque de verre p, grâce à un ressort à boudin r tendu par un fil de soie f, fixé à quelques millimètres de l'extrémité de la laine g, de façon à pouvoir faire passer la lame et le
être très compliquée et se recouper elle-même un très
On voit donc que le rôle du pendule A est de faire marcher l'horloge à l'instant où commence le mouvement sismique et de permettre de retrouver le point de départ et la direction du premier élément de la courbe sismique tracée sur la plaque p".
Quant au pendule B, qui peut osciller dans tous les sens autour de son point de suspension, il sert à obtenir, au moyen de la plaque enfumée p" qu'il porte, et du style fixe H', une courbe qui doit être interprétée comme celle que décrit le pendule A du sismographe analyseur (Pl. V, fig. 6) (*). (*) La fig. 3 de la Pl. VI donne la courbe ainsi obtenue dans le tremblement de terre observé le 20 juillet 1880 à Manille.