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236 ÉTUDE DES MOUVEMENTS DE L'ÉCORCE TERRESTRE
ET DES DÉGAGEMENTS DE PRODUITS GAZEUX.
Ce cylindre est creux, en laiton; il est recouvert d'une feuille de papier enfumé. Il est animé d'un mouvement de rotation commandé par l'aiguille des heures de l'horloge M et fait ainsi deux tours en vingt-quatre heures. En même temps, il prend un mouvement de translation,
termédiaire de quatre fils de laiton. L'aiguille, la tige et l'anneau forment ainsi un seul système, posé sur l'extrémité de la colonnette, et constituant un pendule composé
la tige qui lui sert d'axe étant filetée à son extrémité et tournant dans un -écrou, qui la fait avancer d'une longueur égale au pas de vis pendant une révolution entière; le cylindre avance donc de l'intervalle de deux pas en vingt-quatre heures. Tant que le circuit électrique est fermé, le style H s'appuie sur le cylindre et trace un élément d'hélice. Il est donc facile de compter le nombre de secousses et de savoir à quelles heures elles se sont produites. Les secousses verticales sont enregistrées au moyeu du style H', appuyé constamment sur le cylindre D et relié par une tige rigide au levier L. Ce style trace sur le papier une hélice continue : quand le levier oscille, le style dessine un trait suivant une génératrice du cylindre D. Cet appareil, doué d'une grande sensibilité, permet
d'enregistrer des secousses absolument inappréciables
et rentrant dans la catégorie des mouvements microsiSmographiques.
Sismographe de I. Galli. M. I. Galli, directeur de l'observatoire de Velletri, a imaginé un appareil sismographique très simple de construction, fondé sur le principe suivant (*) sur une colonne métallique se trouve encastrée une coupelle d'agate, sur laquelle repose une aiguille d'acier terminant une tige rigide mince, de grande
longueur. Cette tige se tient verticale par l'effet d'un gros anneau métallique soudé au bas de la tige par l'in(*) Programma dell' osservatorio, etc., p. 107.
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qui n'a pas de frottement à son point de suspension. L'amplitude des oscillations de ce pendule se trouve multipliée à l'extrémité supérieure de la tige, dans le rapport de la longueur de cette tige à celle du pendule simple équivalent.
Les mouvements du pendule peuvent être observés soit en disposant à l'extrémité de la tige un petit miroir
d'argent poli, dont on peut constater les plus petites oscillations avec une lunette recevant un rayon lumineux qui émane d'un point fixe et se réfléchit sur le mi-
roir, soit en terminant la tige par une pointe très fine qu'on examine au microscope.
On peut encore placer, perpendiculairement à l'extré-
mité de la tige, un petit châssis carré, très léger, à la surface duquel est appliqué un papier enduit de noir de fumée et sur lequel une aiguille fixe s'appuie légèrement ; au moindre mouvement de l'appareil, le carré de papier noirci suivant les oscillations de la tige, la pointe de l'aiguille y trace une ligne droite ou une ellipse dont l'orientation et la longueur permettent d'étudier la direction et l'intensité relative du mouvement ondulatoire. La description de tous les systèmes d'appareils sismographiques actuellement en usage nous entraînerait trop loin : citons seulement le sismographe de M. le professeur Goiran, à Vérone; celui du P. D enza, à l'observatoire de Moncalieri ; les sismographes de MM. Ewing, Gray et Wagner, installés au Japon, et décrits dans les Annales de la Société sismographigue japonaise (*). Tous Ces appareils sont, de même que les précédents, des peu(*) Transactions of the Seismological Sociely of Japan, t. année 1880.
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