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SIGNAUX DE CHEMINS DE FER
lations alternatives de gauche à droite et de droite à
EN AUTRICHE-HONGRIE. gauche.
Appareils à enclenchement déterminé. Les appareils à enclenchement indéterminé dont nous avons parlé
jusqu'à présent permettent de mettre à l'arrêt un signal qui était à voie libre, et à voie libre un signal qui était à l'arrêt. Ils suffiraient donc à résoudre le problème de la transmission électrique des signaux à distance, si l'agent expéditeur était constamment renseigné, avec certitude, sur la situation exacte du signal avant la manoeuvre. Or il ne dispose, à cet égard, que des appareils acoustiques ou optiques de contrôle, dont le fonctionnement est sujet aux mêmes causes d'erreur que la manoeuvre des signaux ellemême, et dont les indications offrent précisément le moins de garantie au moment où elles seraient leplus utiles. La solution d.0 problème ne sera complète que si l'on peut, à volonté, mettre le disque à voie libre ou à l'arrêt, sans se préoccuper de la situation qu'il avait auparavant. Tel est le rôle des appareils à enclenchement déterminé On les dispose, généralement, de façon que le signal
prenne et conserve l'une de ses deux positions, quand le fil de manoeuvre est parcouru par un courant continu, et son autre position, quand ce courant est interrompu. A chacune de ces phases correspond d'ailleurs un état d'enclenchement spécial du mécanisme. Nous allons passer en revue quelques-uns des signaux en usage en Autriche qui répondent à ce programme et nous insisterons plus particulièrement sur le système Schfler, qui nous a paru l'un des mieux conçus et des plus complets. SIGNAL ÉLECTRIQUE DE SCEICENBACH.
Le signal électrique à distance de Schcenbach est en usage sur le chemin de fer Impératrice Elisabeth, sur la ligne d'Aussig-Teplitz, sur les lignes de la Société Àutri-
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chienne des chemins de fer de l'Etat, sur le réseau François-Joseph et sur d'autres lignes encore. C'est le plus
ancien des appareils de ce genre qui ait été appliqué en Autriche et Fun des plus répandus. Il se compose d'un disque de 01'1,80 de diamètre, percé à jour suivant une disposition radiale et mobile autour d'un axe vertical qui est supporté par une pyramide quadrangulaire en bois de 3 mètres de hauteur et de o,84 de largeur à la base. Deux portes ménagées clans les parois de la pyramide permettent de visiter l'appareil moteur, dont l'action se transmet au disque par l'intermédiaire d'un engrenage conique.
Le disque est normalement effacé. Une rotation de 900 le met à l'arrêt ; une deuxième rotation de 2700 le ramène à voie libre.
Le manipulateur se compose d'une manivelle, qu'on peut amener, en la faisant tourner toujours dans le même sens, dans trois positions différentes correspondant à repos, voie fermée et voie libre. Quant à l'appareil d'embrayage il est figuré sur la figure
ci-après. Lorsque la manivelle est tournée à « Repos », aucun courant ne circule dans le fil de manoeuvre. Le pris-
me du levier d'échappement repose donc sur le taquet inférieur p de la fourche G.
En amenant la manivelle dans la position de voie fermée, on ferme le circuit ; l'électro-aimant M attire l'armature À, le levier H tombe dans la fourche et soulève, par l'intermédiaire d'une goupille fixée sur son bras posté-
rieur, la branche intermédiaire du levier N. Le cliquet C échappe ; le crochet K dégage le disque Y; et l'appareil se met en mouvement sous l'action d'un poids moteur de 30 kilogrammes environ.
Après une rotation de 900 de l'axe a, et du signal, le go'ujon d, vient appuyer la branche na du levier d'échappe-
ment, qui est relevé et va reposer de nouveau sur le