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DE LI COMMISSION PRUSSIENNE DU GRISOU.
RAPPORTS'
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mine est très grisouteuse, c'est que le courant d'air y est VITESSE NÉCESSAIRE
pour projeter la flamme (I)
TOILE MÉTALLIQUE. GAZ
Diamètre du fil
Nombre de
employé.
en malin'.
au cinq.
0,20 0,33
135,5 90,5
3,53 4,36
0,20 0,33
135,5 90,5
34e
Gaz S d'éclairage.
Grisou.
CR m. par SCC.
hors d'un tamis unique en in. par sec.
4,23
2,69
Lors du tamis intérieur
4,59
2,67
4.15
1,85
s,,20 (2)
2,81
(I) Voir la première note du tableau précédent. M Avec un courant d'un demi-centimètre carré de section seulement.
Avec ces vitesses, les gaz brûlent entre les deux tamis du côté opposé à l'entrée du courant, sans que celui-ci,. ralenti par son passage à travers les différentes toiles (Pl. XVII, fig . 9), soit suffisant pour chasser la flamme hors du tamis extérieur.. Mais, dans la pratique, dès que le tamis intérieur est traversé, comme l'espace intermédiaire est rempli de gaz combustible, l'inflammation se propage aussitôt du côté de l'entrée du courant; pour expérimenter ce qu'il en pouvait résulter, on a allumé le courant gazeux en a b hors (B1. XVII, fig 10), dès que la flainme fut sortie en la flamme s'est infléchie sur du tamis intérieur ; aussitôt le rencontrer de nouveau le second tamis et est venue premier en c ; par suite, les deux toiles métalliques ont été bientôt portées au rouge, et la flamme a été projetée au dehors. Ainsi, dans la pratique, la flamme doit travel, été ser assez facilement le tamis extérieur dès qu'elle a projetée hors du tamis intérieur. .
En résumé, on est toujours parvenu, même avec toiles les plus serrées, à projeter la flamme hors du taillis ; cela n'arrive alors, il est vrai, que pour des fae. langes gazeux fortement explosifs et animés de grande
vitesses ; or, ces conditions sont en réalité rarement réunies; car, en général, si en un point l'atmosphère d'une
faible et insuffisant. Mais il faut remarquer en outre qu'aucune lampe ne peut résister indéfiniment à un cou-
rant gazeux; car, sous l'action d'un courant prolongé, les fils métalliques fondent s'ils sont en cuivre, ou se brûlent s'ils sont en fer ; et les lampes à plusieurs tamis sont peut-être les plus exposées à cette dégradation, parce que la température du tamis intérieur s'élève plus vite que celle d'un tamis unique.
On a encore à craindre que le verre ne se fende lorsque la toile métallique est portée au rouge; le Dr Schoudorff, pour parer à ce danger, recommande d'intercaler une bague en asbeste entre le verre et la toile. Il remarque enfin que la flamme n'est jamais chassée
par un courant gazeux hors du tamis sans que celui-ci ait été porté à une température suffisamment élevée, et il faut pour cela un temps plus ou moins long ; aussi, dès qu'un mineur voit le tamis de sa lampe rougir d'un côté, doit-il la mettre aussitôt à l'abri du courant en la protégeant de son corps, par exemple.
4" Comparaison des différentes lampes au point de vue de lia recherche du grisou. Les expériences faites à ce sujet par la Commission prussienne ont porté sur les lampes Davy, Boty, Wolf, Mueseler et Pieler. Cette dernière est analogue à la lampe Davy, mais c'est une lampe à alcool ; en outre,
un cône métallique entoure la mèche et cache la plus grande partie de la flamme ; on peut ainsi facilement observer l'allongement de l'auréole ; le tamis s'élève à 140 millimètres au-dessus de ce cône. Les trois premiers modèles de lampes ont donné des résultats analogues. Ils indiquent la présence du grisou