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A. - MINES DE HOUILLE 1. - BASSIN DE GRAISSE8Sli
J. DATE de
LIEU de
Blessés.
l'accumulation
de l'inflam'nation
Causes Indirectes.
5
8
9
10
de
3
7. a.
GROUPE DE L'HÉRAULT. Département de l'Hérault.
nevois ule Graissessac (suite).
Causes directes
d'ouvriers
l'acci-
dent.
'
CAUSES DE L'ACCIDENT
NOMBRE
Tués.
Concession du
25
ACCIDENTS DE GRISOU.
STATISTIQUE Dr
du gaz.
Tonnes.
du gaz.
.1 1
Dépression barométrique cons-
Imprudence des victimes qui
tatée la veille et le jour de l'acci-
avaient
pénétré
dans la remonln malgré la défunt
dent.
OBSERVATIONS.
Remarques particulières.
Une branche du courant d'air passait dans la traverse dans laquelle
on avait pris la remontée ; cette dernière était aérée au moyen d'une colonne en t'ôte de 025 de diamètre partant d'un barrage soigneusemeat exécuté dans la traverse et arrivant à 1" du front de taille. Une dépression barométrique de seize millimètres a été constatée la veille et le jour de l'accident.
lui leur en mai été faite.
681
1876
Mine
15 No- Chabaud
1
Brûlé.
vembre.
126
19131
Brûlé grièvement.
Flamme Imprudence d la part de l'un d'un Dépression barométrique cons- coup de mine des victimes, qu en talée depuis trois avait enfreint le 'ours ayant tac- couronne ordres reçus, e tirant un coup d culant. mine dans u -
chantier qui avait Cté reconnu dan-
gereux.
L'aérage général laissait à désirer. La mine Gluaient' n'était pas considérée comme mine à grisou ; le gaz no s'y montrait pas d'une façon
Indications générales. habituelle.
Il n'y avait pas de règlement spécial assurant la sécurité des ouvriers et la lampe de sûreté y était simplement recommandée dans les avancements et les montages.
Deux ouvriers travaillai nt à un avancement. L'un d'eux refoulait Circonstances de l'accident. de l'air dans le chantier au moyen d'un ventilateur ; l'autre travaillait au charbon. Celui-ci, ayant allumé un coup de mine au toit, se garalainsi que son cainuade, à une dizaine de mètres, dans un coude de la galerie. Lo coup partit et mit le feu au grisou, qui brûla grièvement les deux ouvriers. Ils purent sortir de la mine, sans aide t sans lumière, car leurs lampes s'étaient éteintes. L'un d'eux mourut le lendemain.
Deux jours auparavant, le 13 novembre, le chef-mineur, en faisant sa Remarques particulières. tpokureuée, avait reconnu du grisou dans ce chantier et avait formellement défendu d'y tirer des coups de
On a présumé que la forte dépression barométrique, qui avait régné du 12 au 17 novembre, avait pu provoquer un degagement anormal de grisou.
Mesures prises à la suite de l'accident.
Les explcitants se sont engagés à soumettre à
l'administration un projet de règlement peur les Mines à grisou du Bassin Ouest de Graissessac. Ils ont été invites à améliorer l'aérage de ces mines.
682
1877
11 Fé-
vrier
Puits SainteBarbe. Couche G i ral
et Mouli-
nier.
45
dont 19
Brûlés.
116
21110
?
Ouvertu re d'une
Lampe
tente d'aérage, de sûreté dans une descenouverte derie, pendant le ou flamme repas des ou- dusse lampe vriers, de sûreté chassée hors Dépression barométrique th du treillis par un 8./i,c constatée du moment de courant d'air. l'a cillent.
L'air entrait parts Puits Sainte-Barbe, parcourait les travaux et sortait Indications générales. par un second puits où il était aspiré par un ventilateur Guibal. Les conditions de l'aérage étaient satisfaisantes et n'auraient rien laissé à désirer si la mine eût été divisée en quartiers indépendants les ..uns des autres, résultat qui devait dire atteint quelques jours plus tard. Le Puits Sainte-Barbe ervait à l'exploitation de la couche puissante et grisouteuse Giral et Moulinier.
Circonstances de taccident. Une explosion de grisou dans les travaux du Puits Sainte-Barbe fit quarante-cinq victimes sur les cinquante-trois ouvriers qui se trouvaient à ce moment dans la mine. En douze jours, et SOUyelli en présence du grisou, on ne put retirer que trente-neuf cadavres en rétablis-