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82
STATISTIQUE D8
B. - MINES DE LIGNITE 1. - BASSIN DE FUVEAU Concession du (Instituée par dec DATE de
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ACCIDENTS DE GRISOU. 1
GROUPE DE PROVENCE. Département des Bouches-du-Rhône. ont du Jas de Bassas. 25 avril 1 839.
_------_____,
CAUSES DE L'AccapENT
Causes directes
__--......_____,...,___,-------,
Causes
l'accumulation
de l'inflam'nation
indirecte
5
9
10
Interruption
Lampe
partielle do l'airage , dans une
à feu nu.
de
du gaz.
du gaz.
OBSERVATIONS.
Tonnes ?
Lé-
Brûlé grièvement.
b e.
583
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11
Défaut de surveillance ds
chefs de pons
taille en remonte,
sun
par suite de la qui forçait l'air à
s'apercevoir del chûte du rideau et qui 'milanais
y passer.
pas fait relent.
ellûte du rideau
avaient
Négligence
la part de la Ti
lime, qui n'as pas visité as assez de soin I
remblais et barrage, anal pénétrer dans chantier avec' lampe à feu ni
d
i
Indications générales. L'aérage était suffisant. Il était produit par l'échauffement de la colonne d'air dans le puits de sortie, au moyen des tuyaux d'échappement de vapeur de la machine d'épuisement qui était établie au fond.
A la suite de la constatation faite, quelques mois auparavant, de la présence du grisou dans les
chantiers les plus profonds, on avait amélioré les conditions du travail dans la mine. Chaque compagnie
d'ouvriers avait reçu une lampe de sûreté qui devait brûler
constamment à l'extrémité du chantier et déceler, par l'allongement de sa flamme, la présence du gaz. Tous les chantiers étaient visités chaque malin, avant l'arrivée des ouvriers, par Un maître-mineur, muni d'une lampe de sûreté. Ce surveillant allumait deux lampes à feu nu dans ceux des chantiers où il n'avait pas trouvé de gaz. Les ouvriers étaient prévenus par là, qu'on pouvait y travailler sans danger. Circonstances sic l'accident. Le maître-mineur, chargé de la visite quotidienne des travaux avant l'entrée des ouvriers, avait pénétré clans une taille cn reniante, bien qu'il se fût aperçu de la chute du rideau en toile qui forçait Pair à circules' dans ce chantier, il reconnut, en promenant sa lampe, que,' malgré l'existence d'un havage assez profond s'étendant sur la moitié environ de la longueur de la taille, celle-ci ne renfermait pas de gaz. Etant revenu au même chantier quelques instants après, avec une lampe à feu nu, il provoqua une inflammation de grisou. Voyant la flamme se propager, il ferma les yeux cita bouche et se jeta à terre. Mais le feu prit à ses vêtements et lui fit des brûlures qui se trouvèrent aggravées par la nécessité où il se trouva de remonter au jour en suivant une voie traversée par un courant très vif d'air frais.
Mesures prises à la suite de l'accident.
Les exploitants ont été invités 1° A substituer des portes solides aux simples rideaux de toile servant à guider le courant d'air
2° A organiser le travail de façon qu'un havage commencé ne restât pas interrompu jusqu'à
la reprise
du poste suivant ;
3° A munir do tamises de sûreté tous les ouvriers occupés dans les quartiers où la présence du grisou aurait été constatée.
2.
BASSIN DE MANOSQUI
I.
Cancessio] (Instituée par den,
728
1879
16 Deeembre.
Galerie
Tournait
»
I
Brûlé
grièvement.
45
15.241
Chômage du di-
manche dans une cheminée aérée seulement par diffusion.
Lampe à feu nu.
b.
Département des Basses-Alpes.
de Gaude. du 18 Septembre 1831).
n
travaillait
feu
La présence du grisou n 'avait jamais été constatée duns :lin
mine. On y
Circonstances de l'accident. On avait amorce, depuis quelques jours, dansunee veine de 8m de puissance, une ch eminéed'aérage qui devait relier les deux galeries Tournail et Maihad Au moment de la reprise du travail, un lundi matin , l'ouvrier qui était occupé à ce chantier ayant genritèesnedu inenunt.crépitement particulier, éleva sa lampe à feu nis au-dessus de sa tête, pour se rendre de ce fait. Aussitôt uumPte une inflammation se produisit, suivie d'une forte détonation. L'ouvrier fut brûlé assez