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fluencée par la direction du trou, par rapport au clivage de la houille. Le gaz sort des pores du charbon et des fissures de la veine ; mais, par suite du petit diamètre des canaux de dégagement, le débit est faible et la pres-
sion intérieure augmente rapidement à mesure qu'on s'éloigne de la surface mise à découvert. M. Hall, inspecteur des mines, a constaté qu'en faisant le vide, on augmentait dans une large mesure l'émission du gaz à la surface du charbon. Les expériences paraissent être confirmées par celles qui sont en cours d'exécution, sur une vaste échelle, dans une mine de l'Archiduc Albert, à Karwin, dans la Silésie autrichienne. La dépression atmosphérique détermine probablement un accroissement correspondant dans le dégagement du gaz de la houille; mais il ne paraît pas y avoir de concordance bien établie entre les accidents de grisou et les indications du baromètre. La possibilité d'une augmentation de l'émission
de gaz par les surfaces sur lesquelles la pression ,se trouve réduite, est importante à considérer, comme l'a fait observer M. Hall, pour les effets d'un coup de mine. La poussée des produits gazeux de l'explosion peut occasionner une raréfaction de l'air sur les parois et déterminer l'émission d'une quantité additionnelle de gaz par les surfaces ; si on tire un second coup de mine dans une atmosphère ainsi viciée, les conséquences peuvent être désastreuses. Le grisou qui se dégage de la houille Se répand dans les voies, dans les chantiers, s'accumule dans les vieux travaux, se loge dans les excavations qui se trouvent en
dehors de l'action directe du courant d'air. Parfois il s'emmagasine entre les strates du toit qui se sont affaissées, et les bancs supérieurs plus solides qUi sont restés en place; il peut en être brusquement expulsé lorsque
la portion plus résistante du toit finit par céder à son tour.
SUR LES ACCIDENTS DE MINES.
ENQUÊTE FAITE EN ANGLETERRE .
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La Commission cite quelques exemples d'irruptions subites de grisou. Dans divers cas, la formation d'une
voisine du front de taille et quelquefois sur une longueur de plusieurs mètres, semble montrer une certaine connexité entre le mode de dégagement des gaz emprisonnés dans les strates inférieures et la concrevasse
figuration des travaux. Cette hypothèse est confirmée par l'indice précurseur, fréquemment observé, d'une
« pesée » soudaine ou progressive exercée sur les
couches inférieures et supérieures, et de fissures dans les bancs 'de rocher adjacents. Pour éviter les éboulements qui, en se produisant dans les vieux travaux, sont de nature à provoquer de dangereuses irruptions de grisou, le meilleur moyen serait
de procéder par remblais. Il convient d'ailleurs de ménager, autant que possible, des issues au gaz dans la partie supérieure des travaux, où il tendrait à séjourner par suite de sa légèreté spécifique.
Une précaution utile, dans certains cas, consiste à faire précéder l'avancement par des .trous de sonde, spécialement si le terrain est coupé par des failles. On peut ainsi faciliter le dégagement du gaz emprisonné dans les cavités naturelles ou résultant des travaux. Le même procédé est applicable quand on se trouve à proximité d'une couche particulièrement grisouteuse. Pour ce qui concerne l'influence des variations barométriques, la Commission établit- une distinction entre les mines activement aérées par ventilation artificielle, et celles qui sont aérées naturellement. Ces dernières sont seules affectées, au point de vue de leur aérage, par les variations barométriques, et encore, la pratique semble
avoir démontré qu'il n'y a pas de connexité régulière entre les désastres de mines et les changements de pression de l'atmosphère. En général, les meilleures garanties contre le grisou