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ACCIDENT SURVENU AU PUITS DES ROSIERS
RÉCIPIENTS DE GAZ SOUS PRESSION.
chute de la benne était celui du métal qui travaillait avait de se rompre, et que la chute de poussière qui a accompagné ce bruit était due à la désagrégation des fils transformés en .oxyde de fer: Il eût suffi d'un examen sommaire pour reconnaitre
profonde altération du câble et la nécessité d'en couper au moins les 30 derniers mètres, dont l'oxydation a dû, en grande partie, être produite par l'air chaud et humide sortant du puits des Rosiers. Malheureusement le câble du cabestan, ne servant que rarement et pour des manceu« vres auxiliaires, n'était pas soumis, comme les câbles d'extraction, à 'des inspections fréquentes et régulières. Il avait été utilisé, deux mois auparavant, pour une manoeuvre de benne à eau, dans laquelle il avait supporté sans accident un poids de plus de 3.000 kilogrammes, et l'on se croyait; d'après cela, en droit de pouvoir compter sur sa solidité, tandis qu'au contraire la fatigue éprouvée dans cette circonstance par le câble déjà altéré avait dû avoir pour effet de le désorganiser davantage et de le prédisposer à une rupture facile sous une faible charge. Ce triste accident démontre la nécessité de soumettre les câbles de cabestan, tout aussi bien que les câbles d'extraction, à des visites périodiques, malgré l'intermittence de leur emploi, et, d'une façon générale, de prendre
à leur égard les mesures de précaution indiquées dans la troisième partie du Rapport de la Commission des câbles de mines (*)., dont les recommandations devraient
toujours être présentes à l'esprit des exploitants. (*) Annales des mines, 2' vol. de 4881, p. 373. Rapport fait au nom de la Commission chargée par M. le Ministre des travaux publics d'étudier les questions concernant la rupture des câbles de mines, par M. L. Aguillon ; p. 467 à 477.
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RAPPORT PRÉSENTÉ A LA
COMMISSION CENTRALE DES MACHINES A VAPEUR U NOrA DE LA SOUS-COMAIISSION c) CHARGÉE D'ÉTUDIER LA QUESTION DE LA RÉGLEMENTATION
DES RÉCIPIENTS DE GAZ SOUS PRESSION Par_ N. A. MICHEL LÉVY, ingénieur en chef des mines.
Par dépêche en date du 31 décembre 1885, M. le ministre des travaux publics a transmis à la Commission centrale des machines à vapeur diverses pièces relatives à un accident survenu en 1880 au dépôt de Doulon, appartenant à la Compagnie des Tramways à air comprimé de Nantes ; la dépêche ministérielle demande un avis sur la question de savoir si cette industrie doit être désormais soumise à une réglementation générale. Dans sa séance du jeudi 4 février 1886, la Commission
centrale a entendu lecture d'un rapport sur les circonstances qui ont accompagné l'accident en question, et elle a chargé une Sous-Commission d'étudier la question de savoir si lés récipients de 'gaz sous pression doivent être dès à présent soumis à une réglementation (*) Cette Sous-Commission était composée de MM. Luuyt, président, Maton de la Goupillière, Mayer, Vidal, Ser, Hirsch, ciel Lévy, rapporteur, Clérault, secrétaire. Tome X, 1886.
5, livraison.
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