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ÉTUDE SUR LE BASSIN HOUILLER
20 vers l'est les monts de Schmiedeberg, qui ont à l'origine
une hauteur presque égale à celle du Riesengebirge, et s'abaissent rapidement pour finir près de Liebau, sur les bords du Bober, par le mont Scharten, dont l'altitude est de 711 mètres ; 3° enfin vers le sud-est, le Rabengebirge,
d'altitude à peu près égale au rameau précédent, et qui se termine près de Schatzlar, aux sources du Bober. La ligne de partage des eaux entre les bassins de l'Elbe et de l'Oder, qui suit le Riesengebirge et le Rabengebirge, se prolonge ensuite vers le sud-est, avec une altitude beau-
coup moindre par l'Ueberschargebirge, entre Schatzlar et Schômberg, le Johannisberg (696 mètres), l'Hexenstein (721 mètres), puis remonte un peu vers le nord-est jusqu'au
Buchberg (710 mètres), au sud de Friedland. Là elle reprend sa direction générale entre les vallées de la Mettau et de la Steine , se relève jusqu'à une hauteur moyenne de 900 mètres dans-le Heuscheuergebirge, près de Wtinschelburg, et se prolonge enfin par le Habelschwerdtergebirge jusqu'aux sources de la Neisse. Au nord-est de cette ligne de faîte, l'orographie du pays
DE WALDENBURG (BASSE-SILÉSIE).
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haute vallée du Bober et rejoignant l'Ueberschargebirge. 3° La petite chaîne de l'Annaberg (616 mètres) et de
l'Allerheiligenberg (576 mètres), située presque dans le prolongement de la précédente, au sud-est de Neurode. 4° La chaîne du Sattelwald (500-550 mètres), qui forme la limite septentrionale, à l'est de Kupferberg, de la vallée du Bober et de son affluent le Lassig, et se termine aux sources de ce dernier, près de Gottesberg, par le massif du Hochwald (829 mètres).
50 Enfin la grande chaîne de l'Eulengebirge , dont le point culminant, la Hohe-Eule, entre Reichenbach et Braunau, a une altitude de 950 mètres. La chaîne s'abaisse
lentement à partir de là vers le sud-est ; elle a encore,
près de Silberberg, à la Hahnkoppe, une hauteur de 720 mètres, et vient se terminer à 10 kilomètres plus
est, qui vient se terminer par des hauteurs de 500 à 600 mètres à la vallée du Weistritz , entre Reinerz et
loin, près de Wartha, sur les bords de la Neisse, au delà de laquelle elle se prolonge par la chaîne du Reichensteinergebirge. Au nord-ouest de la Hohe-Eule, la chaîne s'abaisse rapidement et se termine par des pentes raides sur la vallée du Weistritz de Schweidnitz, près de Charlottenbrunn. Au delà, l'Eulengehirge ne se prolonge que par de faibles hauteurs dont la série se continue entre Waldenburg et Freyburg, et qui vient enfin mourir sur les bords du Katzbach, près de Goldberg, en formant les petites éminences du Mônchswald. La chaîne de l'Eulengebirge est limitée au nord-est par
Glatz.
une ligne à peu près droite allant de Freyburg à Silberberg,
est constituée par une série de ridements à peu près parallèles dirigés de N.-130°-E. à N.-140°-E., et dont les principaux sont, à partir de la ligne de partage 1° Le prolongement du Heuscheuergebirge vers le sud-
2° Une chaîne s'étendant de Land.eshut jusqu'aux environs de Neurode, au confluent de la Steine et du Walditz, coupée un peu au nord de Friedland par la vallée de la Stehle qu'elle limite ensuite au nord-est, et dont les principaux sommets, le Dôrreberg et le Spitzberg, à l'est de Friedland, atteignent le premier 916 mètres
et le second 880 mètres. Cette chaîne se retourne brusquement vers le sud, près de Landeshut, limitant à l'est la
suivant laquelle la grande plaine de la Basse-Silésie, coupée seulement de loin en loin par des massifs isolés comme le Zobtenberg, à l'est de Schweidnitz, vient s'appuyer sur le versant nord-est des montagnes. Toute cette région montagneuse, dont je viens de tracer
rapidement les grands traits, n'est sillonnée par aucun cours d'eau impOrtant ; elle forme une sorte de noeud hydrographique donnant naissance dans toutes les directions