Annales des Mines (1886, série 8, volume 10) [Image 137]

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De ce plateau, sur le versant sud duquel prend

sa

source la Steine , sort enfin vers l'ouest le Lassig, dont la source est près de Gottesberg, sur le versant du Hoch-

wald, et qui, après un cours sinueux dirigé en gros de l'est à l'ouest, va tomber à Ruhbank dans le Bober. Celui-ci, l'affluent le plus considérable du haut Oder, sort, près .de Schatzlar, des dernières hauteurs du Rabengebirge, se dirige d'abord vers le nord-est jusqu'à Liebau, puis tourne vers le nord au pied des derniers contreforts des monts de Schmiedeberg, arrose Landeshut, puis contourne en s'infléchissant peu à peu vers le nord-ouest, par Ruhbank et Kupferberg , l'extrémité septentrionale de la chaîne des collines de Landeshut , et va se jeter dans l'Oder, à 50 kilomètres en amont de Frankfort, après un cours de plus de 200 kilomètres.

Description géologique générale.

Le bassin houiller de Waldenburg (Pl. II,

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DE WALDENBURG (BASSE-SILÉSIE).

ÉTUDE SUR LE BASSIN HOUILLER

II.

e

fig

.

1) est

constitué par une cuvette elliptique au milieu des terrains de première consolidation du Riesen et de l'Eulengebirge. Le grand axe de cette cuvette, dirigé à peu près de Kupferberg à Wiinschelburg (au sud-ouest de Neurode), a environ 55 kilomètres de long, tandis que le petit axe, qu'on peut placer de Charlottenbrunn au Johannisberg, a 30 kilomètres environ. A ce bassin principal se joint, vers le sud-est, un petit prolongement, sorte de golfe de 6 kilo-

mètres de large et de 15 kilomètres de profondeur, qui s'avance jusqu'à Glatz au pied de l'Eulengebirge. Cette grande cuvette houillère repose presque directement sur les gneiss et micaschistes qui apparaissent au jour, à l'ouest, dans le Rabengebirge et les collines de Landeshut ; à l'est dans la chaîne rectiligne de l'Eulengebirge. Au nord la cuvette a pour paroi une formation silurienne assez importante limitée par une ligne presque

droite allant de Kupferberg à Freyburg, et qui se prolonge vers l'ouest sur le flanc septentrional du Riesengebirge. Vers le sud et le sud-ouest enfin, les limites de la formation ne sont pas nettement connues : les terrains de première consolidation n'apparaissent pas au jour de ce côté ; la formation permienne, superposée aux couches houillères dans l'intérieur même de la cuvette, déborde dans cette direction pour s'étendre au loin en Bohême sur le versant méridional du Riesengebirge ; et le tout est encore recouvert de la grande formation crétacée du nord de la Bohême. Néanmoins on peut encore suivre la limite du bassin par

l'arête d'une selle que forment les couches permiennes en partie recouvertes par la formation crétacée ; ce pli peut être suivi depuis la ville de Trautenau, aux environs de laquelle les micaschistes se perdent sous les couches permiennes, jusqu'à Kosteletz et Hronow, où le permien lui-même commence à être définitivement recouvert par

le crétacé. On peut s'assurer d'ailleurs que le terrain permien repose à peu près directement sur les schistes anciens, car ceux-ci apparaissent par place, au sud de la selle dont je viens de parler, par exemple aux environs le Eypel et de Nachod, sans qu'on voie apparaître autour aucune autre formation que la formation permienne. D'a-

près cela la coupe schématique du bassin par son petit axe peut être faite comme celle de la Pl. II, fig 2. Dans le voisinage de Trautenau et Eypel, un plisse.

ment suivi d'érosion a amené en B les couches houillères

au jour, de sorte que ce profil s'applique particulièrement à la partie méridionale du bassin.

Terrains antérieurs à la formation houillère. chaîne qui forme la limite orientale du bassin, l'Eulengebirge , depuis Freyburg jusqu'à Silberberg , se compose presque exclusivement de gneiss, avec intercalation de quelques couches peu importantes de schistes amphibo-