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DE WALDENBURG (BASSE-SILÉSIE).
ÉTUDE SUR LE BASSIN ROUILLER
râtre qui en forme le mur, qui a 8 à 16 centimètres de puis-
sance et fournit une matière première pour la fabrication de produits réfractaires. A Schatzlar, plusieurs couches de schiste sont assez ferrugineuses pour être exploitées comme minerai de fer. Les couches de houille sont nombreuses dans l'étage d'Altwasser ; mais elles n'ont qu'une puissance assez faible, souvent pas plus de 20 à 30 centimètres. Cet étage, dont la flore correspond à celle du bassin houiller de la Haute-Silésie, est profondément différent en cela de ce bassin, où les couches de houille ne sont qu'au nombre de 5 ou 6, mais atteignent des puissances considérables, jusqu'à 8 et 10 mètres. A Altwasser, au contraire, le nombre des couches atteint en certains points 32; mais souvent aucune n'est exploitable, et les mines de cet étage forment des groupes isolés, séparés -par de longs espaces que l'on doit abandonner. Dans l'étage de Waldenburg au contraire, au moins dans les parties où il est bien développé, les exploitations forment une série continue, et toute l'étendue des couches est exploitable : elles sont en revanche moins nombreuses, rarement plus de 18 à 20. Elles ont rarement moins de 0m,60 de puissance ; les couches de 1 mètre
à Ini,50 sont fréquentes et plusieurs atteignent 2 à
3 mètres, par places même 3m,25 de puissance. Un phénomène remarquable et non expliqué se présente assez souvent dans le terrain houiller de Waldenburg. C'est l'existence de colonnes stériles composées d'un grès plus ou moins feldspathique, de section quel. quefois grossièrement circulaire, mais souvent assez irrégulière, qui traversent à peu près verticalement une épaisseur plus ou moins grande des couches houillères, sans que celles-ci soient aucunement dérangées au contact de la colonne, ce qui tendrait à faire croire qu'elles sont
dues à une érosion par tourbillons liquides ; mais dans
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cette hypothèse, leur grande hauteur, sans rétrécissement sensible vers le bas, est assez inexplicable. Les
ingénieurs silésiens appellent ces colonnes « Verdriickungen ».
Outre les porphyres nombreux que j'ai signalés plus haut, l'activité volcanique s'est manifestée dans le terrain houiller de Waldenburg par la production de quelques filons métallifères. Les principaux sont ceux du Hoch-
wald. Ils ont été exploités de 1530 à 1820; reprise en 1856, cette exploitation fut définitivement abandonnée en 1865 lorsque des recherches faites jusqu'à une profondeur de 167 mètres les eurent montrés partout minces et pauvres. Le remplissage métallifère est composé de cuivre
gris, de blende et de galène. Deux de ces filons, dirigés h. 2 ont pour gangue un mélange de barytine et de quartz ; deux autres, dirigés h. 9-10 ont pour gangue de la barytine
seule. Les premiers ont en général de 5 à 8 centimètres de puissance et s'élargissent par places jusqu'à 50 cen-
timètres; les seconds sont divisés en petites veines nombreuses formant ensemble une puissance de 0m,50 1 mètre.
V.
Nature de la houille.
La nature et la composition de la houille sont très variables d'une couche à une autre, et même dans l'étendue
d'une même couche. La seule remarque générale que l'on puisse faire, c'est que, dans l'ensemble, la houille devient de plus en plus grasse et riche en gaz à mesure que l'on s'élève dans la série stratigraphique. J'ai dit que dans le culm on ne trouvait que des couches anthraciteuses ; dans l'étage d'Altwasser, les couches sont généralement maigres ; elles sont de plus en plus grasses dans l'étage de Waldenburg ; dans certaines couches on arrive