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ÉTUDE SUR LES SALINES DE ROUMANIE.
ÉTUDE SUR LES SALINES DE ROUMANIE.
viennent alors creuser au pic à la base du gradin deux
de chaque côté larges de 20 centimètres et distants de 30; en abattant le sel à coups de pics, entre ces
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trous inclinés, où ils introduisent de forts coins en fer; ils achèvent de séparer le bloc en laissant tomber plusieurs fois sur ces coins un boulet de fonte de 60 kilogrammes;
on soulève ensuite le bloc et on le déplace à l'aide de grands leviers en bois ; on le détaille enfin avec le tranchant du pic en morceaux qui doivent être à peu près cubiques et de 30 centimètres environ de côté ; mais on n'obtient que des morceaux fort irréguliers.
havages, on obtient un avancement de 0'12,25 sur une largeur de 2111,30; quelques mètres en arrière, en b, b, deux autres ouvriers abattent encore 30 centimètres de sel de chaque côté de la galerie qui atteint ainsi 2m,90; enfin des ouvriers spéciaux viennent parementer avec soin
le toit et les parois. A partir de ce moment, l'abatage se fait uniquement sur le sol de la galerie, d'après la
Dans les autres salines, la méthode d'abatage à la main est la même qu'à Slanic, mais le sel y étant moins friable, on abat en général des blocs de plus grande taille ; leur
méthode indiquée ci-dessus. Mais ce mode de percement des galeries de traçage est très lent et fort coûteux ; à Doftana, par exemple, où on
longueur varie de 2 à 6 mètres, et leur largeur atteint souvent un mètre. En outre, pour détacher le bloc en frappant sur les coins en fer, les mineurs se servent de
le pratique actuellement pour les nouvelles galeries en préparation, les frais d'abatage reviennent à O,50 pour 100 kilogrammes de sel, dont la plus grande partie est
boulets Plus lourds, de 90 kilogrammes, maniés par deux hommes. Après l'enlèvement du sel abattu, des ouvriers spéciaux aplanissent le sol à l'endroit où se trouvait le bloc. Avec cette méthode d'abatage les ouvriers sont payés
formée de menu.
Pour obvier à ces inconvénients, on a essayé l'emploi d'un explosif, dit haloxyline, pour le percement de ces galeries ;
bien que les résultats obtenus ainsi fussent
quand ils doivent entretenir eux-mêmes leurs lampes. Le dressage des parois des galeries est fait à la main
avantageux au point de vue économique, on a renoncé cependant à ce procédé qui ébranle trop la masse de sel et peut produire des fissures dangereuses au toit des galeries. En outre, à Tirgu-Ocna, en 1873, un coup de mine chargé d'haloxyline a provoqué un dégagement de protocarbure d'hydrogène, et produit une violente explosion qui a brûlé deux ouvriers et en a blessé plusieurs
par des ouvriers spéciaux, et leur est payé O,50 par
autres.
à la tâche ; on ne leur paie que le sel abattu en blocs, sans tenir compte du menu. Le prix fixé est de O,16 par 100 kilogrammes, quand les ouvriers n'ont pas à payer
l'éclairage qui est fait alors à l'électricité, et de 0',I8
mètre carré. Mais la méthode d'abatage que nous venons de décrire ne peut s'appliquer pour la galerie de traçage, de 3 mètres en général de largeur, par laquelle on commence la partie supérieure des galeries ; on opère alors de la façon suivante (Pl. IV, fig. 5). On commence par creuser, dans l'axe de la galerie, un
havage a de 30 centimètres de large, puis deux autres
Quant à la méthode normale d'abatage à la main sur le
sol des galeries, elle présente plusieurs inconvénients auxquels on a voulu remédier par l'introduction d'un système d'abatage mécanique ; elle fournit, en effet, des morceaux très irréguliers ; le bloc se brise souvent en plusieurs fragments au moment où on le détache de la roche ; en outre on produit soit dans les havages, soit dans la division du gros bloc, une grande quantité de