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ÉTUDE SUR LES SALINES DE ROUMANIE.
ÉTUDE SUR LES SALINES DE ROUMANIE.
fois, nous la désignerons sous le nom de haveuse double,
course. La vitesse de rotation des scies dépend de la dureté du sel; dans les conditions ordinaires, cette vitesse est de 15 tours par minute ; l'excentrique, com-
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et nous appellerons les deux autres haveuse verticale simple et haveuse horizontale. Nous décrirons successivement, dans l'ordre où on les
mandé par les pistons, fait alors 120 tours dans le même
fait agir, chacune de ces machines et le travail qu'elle
temps.
effectue.
Toutes ces parties de la machine sont Portées sur un chariot à quatre roues, qui a un mouvement de translation quand la machine fonctionne : par un système analogue à celui des bateaux toueurs, il avance en agissant sur une chaîne fixée aux deux extrémités de la voie ; la vitesse de translation est de 15 mètres par heure. Cette haveuse double ne fonctionne que dans le sens où elle monte sur "les gradins ; après chaque course, il faut déplacer la voie pour faire les havages suivants ; ces changements se font facilement du reste, car les rails sont réunis entre eux par des traverses en fer, et la voie se décompose en fragments de 5 à 6 mètres de longueur. On déplace d'abord la partie inférieure de la voie, on y fait passer la machine à l'aide de courbes mobiles de raccordement construites une fois pour toutes, puis on déplace la partie supérieure. Les deux scies laissant entre elles l'épaisseur de quatre blocs, on doit déplacer la voie trois fois de suite de l'épaisseur d'un bloc, puis une fois de l'épaisseur de cinq blocs, et ainsi de suite. En tenant compte de la dimension des blocs et des traits de havage, on voit que ces déplacements sont respectivement
1° Haveuse double. On commence par poser transversalement sur les gradins dont nous avons parlé plus haut, deux séries de longrines en bois (Pl. IV, fig. 8 et 9),
sur lesquelles sont fixés des rails de manière à former une voie de 0n',665 de large, qui est inclinée de 8' environ; sur cette voie circule la haveuse ; celle-ci porte de chaque côté une roue verticale de ¶m,10 de diamètre, qui est armée sur sa circonférence de vingt-quatre burins en acier. Ces deux scies circulaires dont les plans médians sont
distants de Im,264, pratiquent à la fois deux havages verticaux, profonds de Orn,40, qui laissent entre eux la place de 4 cubes de 0m,30 ; elles sont formées, comme celles des autres haveuses, d'une plaque de tôle circulaire sur laquelle vient s'appliquer une plaque annulaire de même diamètre extérieur ; entre ces deux feuilles, vissées l'une contre l'autre, sont pris les burins en acier (Pl. IV, fig. 10); ceux-ci, longs de 0'°°, 12 et larges de Orn,025, sont alternativement de trois formes différentes (fig. 11) : ils sont droits, ou recourbés en dehors ou en dedans, quand on les regarde dans le plan de la roue qui les porte; une fois par jour on les remplace, et on les reporte à la forge ; dans le courant de la journée on les aiguise de temps en temps d'un coup de lime. Les deux scies sont portées sur le même arbre auquel se transmet, par une série d'engrenages, le mouvement d'une machine horizontale à air comprimé, à deux cylin-
dres; les pistons ont 0'1°,16 de diamètre et OT°,30 de
de Orn,316 et de Im,58.
Le rapport du temps employé aux havages, à celui qui est consacré aux opérations accessoires (transport des machines, déplacement des voies, graissage, changement et aiguisage des burins), est à peu près celui de 4 à 1.
2° Baveuse verticale simple. Cette machine, ainsi que la suivante, diffère peu de la haveuse double au point