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DU CENTRE DE LA FRANCE.
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GISEMENTS DE MINERAI DE FER
silex. Une étude de M. Friedel, sur l'altération des agates et des silex (*), montre que la transformation qui se produit est due à une action dissolvante s'exerçant de préférence sur la silice hydratée : le résidu, lorsque la transformation est complète, est de la silice presque' anhydre.
D'ailleurs, quand on brise un silex de la craie, on voit souvent, à l'intérieur, de la silice blanche très peu agrégée, tout à fait analogue à celle de la croûte extérieure, et qui ne peut provenir de l'altération par les agents atmos-
phériques d'une matière siliceuse primitivement compacte. Il nous parait donc beaucoup plus rationnel d'admettre que la silice farineuse hydratée et soluble, que nous trouvons dans les argiles à silex, résulte principalement d'un apport de sources minérales. Les argiles à silex forment, dans le nord du départe-
ment, un dépôt très développé : partout on les observe superposées directement aux marnes à ostracées (partie supérieure de l'étage cénomanien), de sorte que leur affleurement vers le sud dessine sur la carte géologique
une ligne parallèle à celle de l'affleurement de ces marnes ; on pourrait ainsi les prendre pour une dépen-
dance des assises crétacées, si, en se dirigeant vers le nord, on ne les voyait reposer transgressivement sur les étages supérieurs. Topographiquement, les argiles à silex couronnent les pentes formées par les assises crétacées : si on les suit de l'ouest vers l'est, on voit leur niveau s'élever progressivement et passer de la cote 140, où on les trouve aux environs de Thénioux, jusqu'à la cote 434, qu'ils atteignent à la Motte-d'Humbligny. Nous étudierons plus loin et en détail ce fait, qui mé-
rite d'attirer l'attention, car il correspond à un mouve(") Annales de chimie el de physique, 5' série, VII, p. 540.
men
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- important du sol qui a eu lieu pendant l'ère ter-
tiaire. lin tous cas, il est à noter dès maintenant que, dans le d épartement du Cher au moins, on ne trouve nulle part les argiles à silex superposées aux féri cures aux marnes à ostracées.
assises crétacées in-
'argile à silex se relie par la vallée du Loing aux Po 'dingues de Nemours et se classe ainsi dans le système éocène, à sa base, au niveau de l'argile plastique de Paris.
Argiles à minerai de fer. lie minerai de fer en grains forme à la surface du plateau jurassique des gîtes irréguliers et discontinus, logés dans des cavités superficielles des calcaires ou recouverts par des marnes et calaires lacustres. Ces gîtes sont subordonnés à des dépôts argileux sou-
vent très puissants et très étendus. Ainsi, près de Dun-le-Roi, on voit les minerais de fer autrefois exploités à Préalis, Cors, Contres, etc., se rattacher à un dépôt argileux qui s'étend vers l'ouest et le sud, du côté de Meillant et de Verneuil, et atteint sur quelques points une puissance de près de 30 mètres ; il est formé par une masse non stratifiée d'argile plastique, de couleur jaune clair, verdâtre ou bleuâtre, dans laquelle des gisements de plâtre ont été exploités à Verneuil, sur les bords de l'Auron, et à la Croix-Maupiou, dans les bois de Meillant, près de la route de Dun-le-Roi Saint-Amand. Ce gypse se présente soit à l'état grenu, soit cristallisé, en blocs de quelques centimètres cubes séparés par de minces lits d'argile couleur lie de vin. Entre Bourges et Mehun, les riches gisements de mine-
rai exploités à la Chapelle se rattachent vers le nord à des argiles de caractères très variables : tantôt pures, tantôt sableuses, mêlées de graviers siliceux et de silex roulés provenant des assises jurassiques et crétacées ; leur couleur est blanche, ocreuse, verte, grise.