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DU CENTRE DE LI FRANCE.
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GISEMENTS DE MINERAI DE FER
Entre le calcaire lithographique et le calcaire cristallin, il n'existe pas une démarcation tranchée, mais une transition graduelle qui montre que le poudingue _résulte d'une altération et d'une modification des couches jurassiques. Celles-ci sont traversées par deux séries de fissures qui, avec les joints de la stratification, divisent les bancs en petites masses prismatiques semblables à des moellons appareillés. Dans le voisinage du gisement, ces fissures s'élargissent et se remplissent de calcaire cristallin ; les angles et les arêtes des masses prismatiques s'arrondissent et,
à mesure que l'on s'approche de la poche, les fissures deviennent de plus en plus larges, les dimensions des noyaux lithographiques diminuent de plus en plus et, peu à peu, ces derniers s'isolent au milieu du calcaire cristallin ou disparaissent complètement. La coupe (fig . 1, Pl. -V), montre donc que le poudingue à éléments jurassiques et à pâte cristalline, dérive du calcaire jurassique par des actions chimiques qui se sont produites dans le voisinage des gisements de minerai et se sont propagées dans la masse, à l'aide de fissures et des joints de la stratification. Près du patouillet de Chanteloup, les tranchées du chemin de fer offrent un autre exemple non moins net des transformations subies par le calcaire jurassique; on trouve, en ce point, au milieu du calcaire lithographique, une poche remplie de marnes grumeleuses de couleur jaune clair ou verdâtre présentant par places 2, Pl. -V). des taches ocreuses Au milieu de ces marnes sont isolés des noyaux de (fig .
les
calcaire jurassique ; si on les lave avec soin pour séparer des matières qui les empâtent, on reconnaît que
leur surface est inégale, rugueusé, âpre au toucher et tout à fait analogue à celle qui résulterait de l'attaque par des liquides acides ; parfois ces rognons ont une
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surface mamelonnée ou sillonnée de profondes sulcatures. Sur-les bords de la poche, les calcaires, qui forment les parois, sont comme rongés et corrodés ; à la partie inférieure, la poche se prolonge par des fissures élargies du calcaire jurassique remplies des mêmes marnes que celles qui forment le remplissage supérieur. Cette altération du calcaire jurassique au voisinage général ; jamais des gisements sidérolithiques est un fait
l'argile à minerai de fer ne repose directement sur le calcaire lithographique, elle en est toujours séparée par calcaire altéré ; cette une zone plus ou moins épaisse de zone n'a parfois que quelques centimètres, mais elle présente atteint fréquemment plusieurs mètres et elle alors l'apparence d'une roche d'origine détritique ; un examen attentif permet toujours de constater qu'il du calexiste une transition graduelle entre les bancs stratifié et les brèches ou caire jurassique nettement poudingues à éléments jurassiques qui se trouvent au voisinage du gisement. Nous allons donner encore quelques exemples de ces transformations, exemples qui confirmeront les considérations précédentes et montreront tous les états intermé-
diaires par lesquels a passé le calcaire jurrassique, de manière que nous pourrons, en quelque sorte, assister jurassiques, formées au mode de formation des brèches de noyaux de calcaire, rongés et corrodés, et isolés au milieu d'un ciment cristallin qui parait être le produit de l'attaque par les eaux acides ayant agi sur la roche calcaire.
Ces brèches ne se rencontrent pas seulement au voisinage immédiat des gisements ; dans les régions métaldes lifères, elles constituent fréquemment, au milieu des calcaires jurassiques, des cheminées verticales, ont filons, des poches, produits par les émanations qui