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GISEMENTS DE MINERAI DE FER
DU CENTRE DE LA FRANCE.
C'est là une considération décisive et qui nous parait devoir faire écarter tout d'abord la théorie de la formation des dépôts sidérolithiques par l'action chimique des infiltrations superficielles ; elle démontre la nécessité d'un apport, en dehors des phénomènes de transport qui doivent être écartés, ainsi qu'il est reconnu d'une manière incontestable.
Quant aux dépôts ferrugineux qui peuvent se former au sein des matières argileuses, par déplacements ou entraînements moléculaires, nous ne pouvons chercher
Nous avons déjà suffisamment indiqué comment l'allure
Nous voyons donc, démontré par l'expérience, que, dans la formation des dépôts ferrugineux par dissolution et oxydation des roches calcaires, il pourra seulement se produire de la limonite compacte ou géodique, tandis que la structure concrétionnée, à couches concentriques, indique un dépôt au sein d'eaux agitées. Nous ajouterons que la composition même des minerais atteste encore leur origine interne, puisqu'ils contiennent, en quantité infinitésimale il est vrai, du zinc et du plomb, matières les plus ordinaires des filons métal-
des gisements et leurs relations avec les roches encaissantes apportaient de nombreux arguments en faveur de la théorie que nous soutenons. Nous nous bornerons à insister sur les conséquences que l'on peut tirer de la forme et de la structure des minerais sidérolithiques qui, sauf quelques exceptions dues à des circonstances locales, sont en grains sphériques à couches concentriques très régulières. L'expérience nous fait connaître dans quelles conditions se forment des corps de structure semblable : sans
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de terme de comparaison qu'avec les concrétions tuberculeuses qui se rencontrent, par exemple, dans les limons superficiels et qu'on désigne sous le nom d'cetites ou septaria.
parler de l'exemple si souvent cité des pisolithes de Carls-
liques, et qu'ils sont accompagnés fréquemment de pisolithes de manganèse contenant une proportion notable de
bad, nous voyons tous les jours de véritables pisolithes
cobalt, substance qui se rencontre seulement dans les
concrétionnées, à couches concentriques, se déposer dans les chaudières à vapeur alimentées par des eaux calcaires. Il ne serait assurément pas difficile de reproduire dans des conditions analogues des pisolithes ferrugineuses. C'est grâce à une précipitation du même genre que des grains de minerai, recouverts d'une croûte calcaire con-
gîtes de nature filonienne. Si, au lieu de nous borner à considérer uniquement les gisements de minerai en grains nous portons notre atten-
crétionnée, ont été trouvés dans de vieux travaux des minières de la Chapelle-Saint-Ursin, où ils étaient lavés et remaniés par des eaux d'infiltration chargées de calcaire. Ces observations montrent nettement que les pisoli-
thes se forment par une précipation chimique, au sein d'eaux agitées, de manière à produire, par un dépôt successif, une répartition uniforme de la matière sur toute la surface du corps en formation.
tion sur les dépôts argileux auxquels ils sont subordonnés, nous arrivons aux mêmes conclusions. Ce que nous allons dire s'applique d'ailleurs à l'argile à silex, qui présente avec le terrain sidérolithique la plus grande analogie.
Tous ces dépôts ont pour caractère essentiel de varier de nature d'une manière très irrégulière d'un point à
un autre, sans que rien permette d'y voir le résultat d'un phénomène de transport, ni le produit d'un mode quelconque de sédimentation. Ils constituent ce que M. Douvillé a appelé des dépôts boueux, dépôts dans lesquels le sable et l'argile sont intimement et irrégu-