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NOTE SUR DES EXPÉRIENCES
vers le centre de la masse, analogue à celle que nous avons signalée pour les petits tubes de laiton. Nous avons , malgré cette conviction, calculé les courbes de distribution de température et les valeurs de la quantité c. Les résultats de ces calculs sont des indications sur lesquelles nous n'insisterons pas ; nous nous contentons de renvoyer aux tableaux annexes. Conséquences. La conséquence à tirer de ces résultats est la possibilité de déterminer l'épaisseur de la couche de glace en connaissant les températures en deux
points.
On peut aller plus loin et déterminer approximativement le coefficient de conductibilité de la matière; Soient c' et c" les valeurs de la quantité c, à 24 heures de distance on peut admettre que la valeur moyenne est c,,
C,
et
><24x3600 représente la quantité de chaleur qui a traversé la masse congelée pendant une 2
2
journée. Or c a une expression de la forme
DE CONGÉLATION DES TERRAINS.
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3° La chaleur nécessaire pour refroidir la partie non congelée q" ;
4° La chaleur perdue par la surface du réservoir q".. Les expériences permettent de calculer q, q', q"; q" n'a pas été observé en raison de l'épaisseur de la couche de paille ; nous le supposerons nul et nous aurons, pour déterminer K, la relation K
+ ce" 2
qf
cf,
3.690
D'ailleurs il existe une incertitude sur la valeur de q, car la proportion d'eau et de sable après la congélation n'est pas la même qu'avant et elle n'a pas été déterminée La valeur du coefficient K résultant des expériences est 0,00024 avec les unités adoptées. Jusqu'à présent nous n'avons parlé que des températures à l'intérieur de la masse congelée. Dans la partie non solidifiée, l'intérêt n'est que secondaire et nous renvoyons simplement à la figure 4, planche II.
Distribution des températures dans un plan vertical Deux séries de mesures ont été faites au fond des tubes et, par les orifices latéraux, près de la paroi du réservoir, dans la masse même du terrain. Les mesures prises près de la paroi du réservoir ont été faites avec le même thermomètre. Elles ont conStamment donné des températures décroissant depuis le haut jusqu'à une certaine distance de la surface supérieure et croissant ensuite de telle sorte que la température minimum était à environ 0,75 de cette surface. Ces résultats indiquent qu'il y avait un réchauffement méridien.
et nous connaissons les deux valeurs de a, a' et 24 heures de distance par la relation (4); _,_
27cK
2
24
3.600.
est donc l'expression de le quantité de chaleur. D'autre part cette quantité de chaleur comprend 1° La chaleur nécessaire pour solidifier un anneau de glace dont l'épaisseur est connue par les mesures journalières q; 2° La chaleur nécessaire pour modifier la distribution des températures de la masse congelée q' ;
par la partie inférieure et par la partie supérieure, le premier étant d'ailleurs bien plus énergique que l'autre. Les mesures prises au fond des tubes ont été également faites avec un thermomètre unique : les chiffres qu'elles Tome XI. 1887.
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