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aine' NOTE SUR DES EXPÉRIENCES
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à la théorie, car, d'après les renseignements fournis ultérieurement par M. Potier, ingénieur en chef des mines, les surfaces isothermes autour d'une source de chaleur rectiligne dans le cas de l'équilibre mobile sont des ellipsoïdes de révolution. Le dégel de la masse a présenté une circonstance du plus haut intérêt. C'est le retour très rapide de la température de toute la masse à 00. Vingt-quatre heures après
DE CONGÉLATION DES TERRAINS.
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l'arrêt de la machine à glace, la température au centre de la masse atteignant à peine 00,3; un jour plus tard,
Telles qu'elles ont été exécutées (*), les expériences permettent simplement une évaluation grossière du temps nécessaire pour que les couches de glace de deux tubes juxtaposés se rencontrent. Bien qu'il soit impossible de rien préciser sur le rendement, les deux considérations suivantes ont un grand intérêt pratique 1° Le rendement de la machine diminue à mesure que la couche de glace augmente.
cette température était 0 degré. Pendant la première journée, cette élévation de la température avait été accompa-
En effet, les calories négatives produites par la machine à glace sont absorbées soit par le terrain, soit par
gnée d'un accroissement de la couche de glace, qui a
les déperditions sur les parois de la tuyauterie et du congé-
atteint 0m,02 en certains points.
lateur de la machine. A mesure que la couche de glace augmente en épaisseur, 'la quantité de chaleur qui la tra-
III.
Rendement de la machine.
Les expériences ne permettent pas de déterminer dans combien de temps on obtiendrait en pratique une couche de glace d'épaisseur donnée. Il est certain, en effet, que le réservoir étant isolé sur
la plus grande partie de sa hauteur, le refroidissement de la masse est beaucoup plus rapide que si le tube était plongé dans un milieu indéfini. Dans la pratique, les tubes ne sont jamais isolés ; ils sont placés à des distances va-
riant de I mètre à lm,50 et forment un polygone fermé ils se trouvent donc sur plus de la moitié de leur circonférence dans des conditions analogues à celles de l'ex-
périence. Les zones d'action se limitent les unes les autres. Du côté tourné vers l'extérieur, les conditions sont tout à fait différentes. Le terrain environnant est une source de chaleur dont l'effet est très puissant, comme le prouvent les phénomènes observés dans la partie inférieure des tubes. Mais cet effet est difficile à évaluer.
verse diminue, et la température du liquide en circulation
tend à s'abaisser. Mais cet abaissement de température provoque un accroissement des déperditions. Dans la pratique des appareils à glace, il est très difficile d'obtenir des bains à des températures inférieures à 25 degrés. On devra donc considérer cette température comme la plus basse que la méthode permette d'employer. 20 Il y a intérêt pour la bonne utilisation du froid dans le tube à avoir des températures basses. Nous avons déjà établi, en effet, que la quantité de cha-
leur qui passait du tube central à la surface du solide congelé, avait au numérateur le facteur 0, qui n'est autre chose que le nombre de degrés négatifs de la température du liquide en circulation. En appelant n ce nombre de degrés, la quantité de chaleur qui traverse, dans l'unité de temps, une couche (") Pour faire une expérience concluante, il aurait été intéressant de supprimer la couche de paille qui entourait le réservoir sur la moitié de la circonférence. Dans ces conditions, on aurait obtenu des épaisseurs de glace variables dans une section .horizontale comme dans la pratique.