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RAPPORT
SUR LA NOUVELLE SOUPAPE DE SURETÉ DARÇON. 173
tite soupape tronc-conique. De plus, ses bords extérieurs se relèvent en forme de cylindre formant comme le siège d'une seconde soupape, sur lequel peut venir s'appuyer un des rebords de la cloche extérieure. Son mouvement est limité : 2° Cloche extérieure. vers le bas, par ce second siège ; vers le haut, par trois goujons fixés dans un repli de la cloche qui emboite tout l'appareil, et glissant dans trois rainures pratiquées dans la partie extérieure du plateau. La cloche mobile repose sur le plateau par l'intermédiaire de deux couples super-
longueur telle qu'elle affleure alors le plafond de la cloche.
posés de ressorts en acier galvanisé, dits
rondelles
plateau de la grande soupape se soulève en laissant
Belleville. On sait que ces ressorts ont une flèche limitée et présentent la propriété de se comprimer entièrement sans que leur élasticité soit altérée ; les disques d'acier dont ils sont composés viennent alors s'appuyer l'un sur l'autre et constituent un empilement jointif de rondelles superposées ; leur rupture est donc à peu près impos-
échapper la vapeur ; mais, en outre, ce mouvement ouvre
La moindre surcharge abaisse la cloche tout entière, qui ouvre la soupape tronc-conique, et le sifflement du timbre de l'appareil se fait entendre. Ainsi, une surchare quelconque produit un appel et laisse échapper de la vapeur, même lorsque la pression est au-dessous de la pression normale.
Si les soupapes de sûreté ont été calées, l'appareil n'entre en jeu que lorsque la pression normale est dépassée ; alors les ressorts Belleville se compriment, et le
également la petite soupape tronc-conique et le timbre spécial résonne de nouveau.
M. l'ingénieur Luuyt a vu fonctionner un appareil
Elle tra3° Soupape centrale tronc-conique. verse le plateau, au centre inférieur duquel elle ferme
flarçon, réglé pour une pression de 4 kilogrammes. Il a constaté que la plus légère surcharge, une simple pression du doigt, fait vibrer le signal d'alarme. Il a également constaté que, la soupape une fois calée, le moindre excès de pression laisse échapper la vapeur et produit le
une petite ouverture communiquant avec l'intérieur de la cloche par des conduits évidés. Un petit ressort à boudin
son avertisseur. Il considère l'entretien du nouvel appareil comme facile,
pousse sa tige de bas en haut et, d'ailleurs, en temps
et croit que les ressorts Belleville galvanisés conserveront longtemps leur jeu normal. La soupape Barçon lui a paru bien fonctionner et présenter les conditions de simplicité, de sécurité et de solidité nécessaires à l'usage
sible.
normal, la pression_dela vapeur la maintient exactement appliquée contre son siège. Mais sa tige vient affleurer la partie supérieure de la cloche et le moindre mouvement
de haut en bas de cette enveloppe ouvre la soupape tronc-conique. Dès lors, la vapeur pénètre dans l'intérieur
de la cloche et en sort entre le plateau et le rebord intérieur de la cloche qui remplit l'office d'un timbre. On conçoit, dès lors, le fonctionnement de l'appareil lorsque le levier normalement chargé est horizontal, on dispose de la tension des ressorts Belleville de telle façon que la cloche soit en équilibre à l'extrémité supérieure de sa course possible ; la tige de la soupape tronc-conique aune
courant. M. l'ingénieur en chef Delafond appuie ces conclusions ;
la nouvelle invention mérite d'être encouragée ; il serait à souhaiter, d'après M. Delafond, que la soupape Barçon fût essayée pendant plusieurs mois sur des chaudières appartenant à l'État, et, si les résultats sont satisfaisants, il conviendrait de recommander le nouvel engin aux pro-
priétaires d'appareils à vapeur, au moyen d'une note insérée dans les Annales des mines.