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RAPPORT
SUR LA NOUVELLE SOUPAPE DE SURET É BARÇON. 177
Diamètre Levier.
Poids .
.
.
.
Petit bras Grand bras du contrepoids . du levier de la soupape. .
50
485 35kg .
I ,425 1 ,980
Fonctionnement général. 1° La soupape Barçon fonctionnait, sans surcharge ni calage, exactement comme la soupape ordinaire voisine ; aucun inconvénient spé-
petite quantité de vapeur qui suffit pour entretenir la vibration du timbre. Cette propriété n'est d'ailleurs pas, à
proprement parler, un défaut. Elle peut mettre sur la voie d'une imprudence précédente du chauffeur.
Mais il convient de répéter que, sauf les cas de surcharge considérable, le bruit du timbre ne s'entend pas de loin, surtout au voisinage d'ateliers bruyants.
Examen de la soupape démontée après huit mois L'examen de la soupape, démontée après
cial au système nouveau n'a été relevé dans les divers
d'essais.
essais.
huit mois de fonctionnement, a permis de constater que ses organes n'avaient subi aucune avarie. La soupape tronc-conique fonctionne facilement et n'est
Surcharge.
2° A 5 kilogrammes de pression de va-
peur, une surcharge de O,400 au bout du levier donne
lieu à une légère émission de vapeur par la soupape tronc-conique ; le timbre ne commence à résonner sen-
siblement qu'à 0k,800 de surcharge. D'après les observations des ingénieurs de la compagnie de l'Ouest, ce bruit caractéristique était légèrement plus intense, toutes choses égales d'ailleurs, durant les premiers mois des essais. Une forte surcharge (4 à 5 kilogrammes) fait sonner bruyamment le timbre. Calage.
3° Le levier de la soupape ayant été calé sans effort, la pression de la vapeur a été poussée audessus de celle du timbre. La soupape Barçon s'est soulevée comme la soupape ordinaire voisine et a laissé perdre sensiblement la même quantité de vapeur. A 6 kilogrammes (timbre 5k,500), le timbre,a commencé
à résonner ; il était nettement perceptible, malgré les bruits de l'atelier, à 6k,250. D'une façon générale, quand le timbre a commencé à vibrer, il continue même quand la cause, surcharge ou calage avec excès de pression, a cessé d'agir. Il parait évident que la soupape tronc-conique ne se referme pas alors hermétiquement, et qu'elle laisse échapper une très
pas encrassée.
Les ressorts Belleville sont intacts et portent à peine, ainsi que la rondelle formant timbre, quelques traces superficielles de rouille.
Les trois vis qui arrêtent le jeu de la cloche sur le clapet, ont dû être coupées.
Il est facile, à froid, de caler le type actuel de la soupape Barçon, en introduisant des goujons entre la cloche et le clapet. Mais il convient d'ajouter que cette opération est beaucoup plus difficile à chaud, lorsque la soupape est en place sur un siège de niveau avec la surface extérieure de la chauPossibilité d'un double calage.
dière.
Elle redeviendrait possible, même à chaud, sur certaines locomotives, dans lesquelles les sièges des soupapes sont portés sur des plates-formes surélevées.
En résumé, il ressort des expériences et des observations précédentes
1° Que l'adaptation de la soupape Barçon aux sièges des anciennes soupapes se fait très facilement et ne présente aucun inconvénient pratique ; 20 Que, dans les types de chaudières où le siège des