Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
284
NOUVEAU RÈGLEMENT DE POLICE DES MINES
POUR LE ROYAUME DE SAXE.
La Commission a, d'ailleurs, opéré dans une galerie de 60 mètres de longueur (*), à peu près pareille, comme installation, à celle de Neunkirchen, sauf qu'elle est dépourvue de l'embranchement latéral. Il n'y a que trois trous de mine : le premier dans l'axe horizontal de la galerie, profond de 94 centimètres et avec un diamètre de 40 millimètres ; les deux autres, symétriquement au-des-
Il est à noter que, partout, on a mis sur la cartouche et avant la bourre d'argile un peu de poussière de char-
sus et au-dessous, ont leur ouverture sur la paroi à 73 centimètres de l'axe ; leur diamètre est de 35 , leur profondeur de 80 centimètres, et ils sont inclinés sur l'axe de la galerie de telle manière que leurs axes prolongés le rencontrent à 6 mètres de la paroi. Une série de cinq Essais avec la poudre ordinaire. essais a été faite avec chacune des poussières pour l'expérimentation du tirage à la poudre, dans les conditions suivantes a. Trou supérieur : 200 grammes de poudre, bourrage d'argile, épandage de poussières ; ô. Trou du milieu : 300 grammes de poudre, bourrage
bon ;
285
la Commission a eu pour but par là d'imiter les
conditions de la pratique où le trou de mine dans le charbon, par suite du forage même, doit contenir de la poussière et où le tirage du coup de mine lui-même doit avoir pour résultat l'entraînement de particules charbonneuses. Ajoutons que, dans la pratique, le bourrage 4 la poussière de charbon, reconnu dangereux, a été prohibé par le règlement de police. La quantité de poussière épandue était de 12',5 dans chacun des essais, et l'épandage commençait à 3'11,3 de la paroi ; la Commission ne semble pas avoir fait d'essais avec l'épandage de poussières sur diverses longueurs,
essais dont les résultats auraient été particulièrement intéressants (*).
Pour faciliter la comparaison, nous suivrons, dans l'exposé des résultats obtenus par la Commission saxonne, la division adoptée pour les rapports de la Commission prussienne du grisou (**).
d'argile, épandage de poussières et mise en suspension par de l'air comprimé ;
1° Coups de mine débourrants, sans poussières ni gaz dans la galerie. La Commission a obtenu des flammes
Trou inférieur : 200 grammes de poudre ; le reste comme à b et en plus de 1 à 2 p. 100 de gaz d'éclairage dans une chambre de 19 mètres cubes de volume établie à l'extrémité, à l'aide d'une cloison en carton bitumé
dont la longueur variait de 3111,5 à 5 mètres, et de 4 mètres en moyenne, c'est-à-dire moins de moitié des
posée à 6 mètres de la paroi du massif terminal de maçon-
nerie; Trou moyen : 300 grammes de poudre, 4 à 5 p. 10(i de gaz ; le reste comme à c; Trou inférieur : 200 grammes de poudre, 7 à 8 p. 100 de gaz ; le reste comme à c.
9111,5 observés par la Commission prussienne du grisou avec un bourrage complet de poussière. 2° Coups de mine débourrants en présence de pous-
sières dans la galerie, mais en l'absence de gaz (expériences a et b de la Commission). Dans les expériences a, c'est-à-dire avec le coup de mine supérieur et sans agitation préalable de la poussière, celle-ci n'a été en(*) La Commission se proposait de continuer les essais en 1886,
(*) La galerie de Neunkirchen n'avait que 50 mètres de longueur.
en tant qu'il y aurait intérêt. (") Analysé par M. Maxime Pellé , ingénieur des mines. (Annales des mines, t. IX, 3 livraison de 1886.)