Annales des Mines (1887, série 8, volume 12) [Image 128]

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LES RÉGULATEURS DE VITESSE.

LES RÉGULATEURS DE VITESSE.

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diverses ajoutent une force vive sensible à celle du volant ; c'est bon dans certains cas particuliers, mais le constructeur de machines doit toujours établir le volant de manière qu'il puisse se suffire à lui-même.

que la constance du nombre de tours par minute, comme

Nous rappelons plus loin la formule à employer pour le calcul proprement dit de T; c'est la formule usuelle des

reusement constant tout en se contentant d'un volant moindre, en employant le régulateur à compensation

machines à vapeur. Nous avons supposé que les frottements de l'organe d'obturation étaient assez faibles pour être sans influence sur la position du manchon en fonction de la vitesse. Cette condition n'est jamais parfaitement remplie, mais il suffit que la perturbation relative

Denis (machines Weyher et Richemond) ; nous avons dit quelques mots dé cet ingénieux appareil dans notre précédente étude ; il est déjà très répandu et rend de grands services dans l'industrie.

de vitesse

causée par le frottement de l'organe, soit

dans un atelier d'ajustage, les règles que nous avons données suffisent à fortiori. Mais, dans ce cas particulier, on peut obtenir un nombre de tours par minute rigou-

III.

sensiblement inférieure à l'écart relatif de vitesse E; il

RÉGULATEURS AGISSANT SUR UNE VALVE OU UNE SOUPAPE.

suffit qtVelle soit inférieure à 1/5 de cet écart E pour que

les conditions soient très satisfaisantes. Si cette condi-

tion n'était pas remplie, à cause de l'insuffisance de puissance du régulateur, on serait obligé de donner au régulateur un écart relatif de vitesse supérieur à celui qui résulte du tableau, au détriment de la régularité de la machine. Cette condition est facile à remplir avec les valves et surtout avec les soupapes équilibrées, mais très difficile à obtenir avec les distributions variables qu'on a proposées jusqu'à présent, comme on le verra plus loin. Dans tous nos calculs nous évaluons la vitesse de la

machine en nombre de tours par minute ; mais il faut bien remarquer que les règles que nous avons posées suffisent à assurer non seulement la régularité moyenne pendant une minute, mais même la constance de vitesse angulaire considérée pendant une seconde ou une fraction de seconde, par exemple. Or, il est bien évident que

les variations de la vitesse angulaire, dans l'intervalle d'une seconde, sont souvent plus funestes que celles qui se produisent en une minute. Lorsque l'on n'a en vue

Des cas où il faut employer les régulateurs à valve ou à soupape.

Il est incontestable que les machines à

vapeur dans lesquelles le régulateur agit directement sur la distribution au moyen d'un déclenchement, jouissent d'une grande vogue. Nous pensons qu'on en a peut-être un peu exagéré les avantages. Elles peuvent donner lieu à une certaine économie de combustible, mais elles sont plus délicates que les machines à tiroir, Compound ou non. Il y a encore des cas où il est préférable d'employer la distribution ordinaire à tiroirs; on doit alors employer une distribution variable comme le système Meyer, par exemple ; mais, dans ce genre de distribution, on ne peut faire varier l'admission qu'en faisant faire plusieurs tours à une vis assez dure à mouvoir ; il faut, dès lors, renoncer à l'action directe du régulateur sur la distribution. Dès lors, on est obligé de faire agir le régulateur, non plus sur la distribution, mais sur une valve ou une sou-

pape équilibrée. Cela n'empêche pas de conserver la distribution variable à la main. Lorsque le travail diminue brusquement, le régulateur à valve agit instantané-