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LES RÉGULATEURS DE VITESSE.
LES_ RÉGULATEURS DE VITESSE.
Nous supposerons connue cette distribution qui a été décrite dans les Annales des mines (septembre-octobre, 1884), par M. F. Delafond, ingénieur eu chef des mines. Comme on le sait, le manchon du régulateur est libre de ses mouvements pendant la plus grande partie de la course
du piston; seulement, au moment de la fermeture de l'admission, il s'établit instantanément une relation entre la position du manchon et l'organe d'admission de vapeur, relation qui fait que la durée de l'admission est une fonction bien définie de la position du manchon du régulateur. Mais, malheureusement, cette relation s'établit par un choc qui, sans être bien violent, serait cependant suffisant pour déplacer sensiblement le manchon du régulateur. Pour empêcher ce déplacement nuisible du manchon, à chaque coup de piston, on l'a relié avec un frein à huile qui annule presque complètement ses oscillations. Ce frein à huile est réglé de manière à ne pas empêcher les déplacements lents du manchon correspondants à des
variations du travail, tout en s'opposant aux déplacements instantanés dus aux chocs répétés de l'organe
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possible, et les boules un poids quelconque. On tâcherait de se passer du frein à huile, ou bien on lui donnerait une puissance aussi faible que possible. Il ne faut pas oublier que l'emploi du frein à huile présente un léger inconvénient. En effet, en cas de variation brusque du
travail résistant, le frein à huile empêche l'action instantanée du régulateur et peut donner lieu à une variation légère et momentanée de la vitesse ; cette variation, sans être assez grande pour être dangereuse, peut avoir, dans certains cas, des inconvénients pour l'atelier.
Nous croyons que la machine Corliss, avec ces modifications apportées au régulateur, jouirait d'une régularité extrêmement remarquable. Telle qu'elle est, elle a déjà la réputation d'être bien réglée. De l'établissement des régulateurs agissant sur la dis-
d'agir ainsi par tâtonnements, on peut appliquer notre méthode à l'établissetribution.
Mais , au lieu
ment des régulateurs agissant sur un système quelconque de détente variable à enclenchement.
d'admission de vapeur.
L'écart relatif de vitesse à choisir pour le régulateur se calcule en fonction du volant, comme nous l'avons in-
Perfectionnement à apporter aux régulateurs de ces Cette solution donne des résultats pratimachines. ques très satisfaisants. Cependant, il est incontestable qu'un régulateur aussi stable que celui des machines
diqué. Cela posé, il n'y a aucune stabilité supplémentaire à donner à l'organe d'admission ; car, contrairement aux valves, il possède la propriété de donner une force motrice sensiblement proportionnelle à la valeur de l'admission. Jusque-là tout est facile. Le calcul de la grosseur des boules et contrepoids est un peu plus difficile, mais il peut se faire. On évalue l'intensité du choc pro-
Corliss, quoique suffisant pour les besoins actuels de l'industrie, ne représente pas la perfection. Sans modifier la distribution elle-même, nous pensons qu'on pourrait amé-
liorer le régulateur de la manière suivante On remplacerait le régulateur de Watt par un puis-
sant régulateur de Porter n'ayant tout au plus qu'un écart relatif de vitesse de 4 ou 6 p. 100 par exemple; le contrepoids central aurait un poids aussi grand que
duit sur le régulateur, au moment de sa rencontre avec l'organe de déclenchement de la distribution ; il faut que ce choc ne produise qu'un déplacement du manchon égal 1/5 de sa course au plus. Cette condition permet de déterminer le minlmum de la grosseur des boules et con-